Renouée des oiseaux

Fleur sauvage du Québec. (Voir le Sentier des fleurs sauvages)
Originaire d'Eurasie; naturalisée en Amérique depuis le 18e siècle.

Herbacée annuelle; TIGE courte, vert bleuâtre, souvent couchée, à noeuds glabres; FEUILLES nombreuses, alternes, lancéolées, (long: 6 à 20 mm); FLEURS logées aux noeuds des feuilles, très petites (diam. env. 3mm), souvent fermées, portant cinq sépales pétaloïdes verts et blancs, parfois rosés.
Fleurit tout l'été sur les sols durs et secs.

Le béton a-t-il chassé les fleurs de la ville? Pas celle qui symbolise l'amitié renouée ou persistante. C'est la fleur de macadam, celle que les citadins trouverons le plus facilement. Elle pousse dans la rocaille, au pied des murs, entre les dalles de trottoir, là où on n'attend aucune verdure.

Ses fleurs aussi jolies que discrètes ne s'ouvrent qu'à l'apparition du soleil.



Ses feuilles sombres en font un couvre-sol agréable, et ses graines attireront les oiseaux en automne.

Territoire
Répandue dans presque tous les climats tempérés.

Usage médical:
Propriétés astringentes, cicatrisantes. Utilisée pour les problèmes respiratoires, digestifs, urinaires.

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Essentiel

Langage des fleurs: renouement de l'amitié.


LXXXII

Le temps est infini dans tes mains, mon Seigneur. Nul n'est là pour compter tes minutes.

Les jours et les nuit passent, les âges s'épanouissent et puis se fanent comme des fleurs. Tu sais attendre.

Tes siècles se succèdent pour parfaire une frêle fleur des champs.

Nous autres, nous n'avons pas de temps à perdre, et parce que nous n'avons pas de temps il nous faut nous démener pour nos chances. Nous sommes trop pauvres pour nous permettre d'être en retard.

Et c'est ainsi que le temps passe, tandis que je l'abandonne à tous les plaignants qui le revendiquent; cependant ton autel reste vide d'offrandes et dégarni.

À la fin du jour je me hâte dans la crainte que les vantaux ne soient fermés; puis je trouve que pourtant il est temps encore.


TAGORE, Rabindranath, LV, L'offrande lyrique (Gitanjali),
traduction d'André Gide, éditions de la Nouvelle Revue Française, 1914, p.79

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