La résilience sociale

Jacques Dufresne
Les communautés, comme tout système vivant, ont leur spontanéité et sont capables de résilience. Plutôt que de tenter de les réanimer ou de les reconstruire (building communities) par des moyens mécaniques puissants, n'est-il pas plus sage de se limiter à une action négative consistant à éliminer les obstacles à leur développement spontané? L'auteur appelle cette approche hippocratisme social. Il a précisé sa pensée sur le sujet dans un article subséquent intitulé Le roseau et le tardigrade.
Jusqu'au milieu du présent siècle, l'homme s'est senti dominé par la vie qui se manifestait à lui sous la forme de bêtes sauvages menaçantes ou de forêts envahissantes. D'où l'incurie avec laquelle il a exploité ce milieu vivant appelé aujourd'hui biosphère. Son rapport avec la vie s'est progressivement inversé à partir des années 1960. Un lent mouvement souterrain, dont le romantisme a été l'un des signes visibles, a soudainement abouti à une mutation telle que la vie dans son ensemble nous est apparue comme un petit être fragile. Le point charnière a été la première transmission d'images de la terre vue depuis l'espace: l'humanité n'avait eu jusque-là que des conceptions du monde. Elle avait désormais une vision du monde et dans cette vision son habitat, la terre, ce fruit multicolore au milieu des astres gris et morts, lui était révélée dans ce qu'elle a d'unique'et de fragile. Frédéric Back a merveilleusement illustré ce renversement des rapports entre l'homme et la vie naturelle dans un court film d'animation, hélas! peu connu du grand public: Tout, rien.

Un renversement semblable s'est opéré dans le rapport des êtres humains avec toutes les formes de vie: leur propre vie, physique et psychologique, celle de leur société, celle de leur ville, de leur jardin, de leur maison. Dans tous ces cas également, de lents courants souterrains affleurèrent tout à coup. Les instincts par exemple étaient jadis à l'intérieur des hommes l'équivalent des forêts et des bêtes sauvages à l'extérieur. Il fallait les tenir en respect, les domestiquer, tirer parti de leur énergie sans être la proie de leurs débordements. C'était la tâche de la raison. «L'âme c'est ce qui dit non au corps» dira Alain, fidèle en cela à la grande tradition cartésienne.

Sous l'influence de penseurs comme Nietzsche et Freud, on a compris que la raison avait dévasté la flore et la faune intérieures et qu'il fallait désormais protéger ces dernières. Il y avait eu jusque là les commandements de Dieu et ceux de l'Église. Apparurent alors ces étranges commandements de l'homme: il faut se défouler, être spontané, naturel, bien dans sa peau, etc. La raison qui s'était d'abord employée à limiter les débordements des instincts se proposait maintenant de les stimuler, de les réveiller et de les protéger. Et dans les écoles les enfants commencèrent à poser des questions de ce genre à l'institutrice: «Mademoiselle, est-ce qu'on est encore obligé aujourd'hui de faire ce qu'on veut?» question qui fait ressortir le paradoxe d'une nouvelle morale ouvrant la porte à toutes les confusions: entre la vraie spontanéité et la fausse, celle qui est un sous-produit de la raison, entre la vraie liberté et la fausse, celle qui prend prétexte d'un abandon aux instincts pour se laisser aller à toutes les irresponsabilités. Le chaos moral et social actuel est la conséquence de toutes ces confusions.

La raison seconde
L'équivalent des forêts vierges et des bêtes sauvages existait aussi dans l'inconscient des sociétés. Ces dernières avaient fait preuve au cours de l'histoire d'une spontanéité semblable à celle des instincts à l'intérieur des individus. Il avait fallu pour les contenir toutes les ressources de la raison incarnée dans l'État, sa police et ses professions sociales. Ces sociétés sont désormais objets de compassion. On emploie maintenant à leur sujet des mots comme développement, réanimation. En anglais, on utilise des expressions comme building communities ou enabling communities. Il y a dans ce nouvel usage de la raison pour stimuler des mouvements sociaux jadis spontanés des paradoxes ouvrant aussi la porte à la confusion ou au mensonge. Quand une communauté a besoin pour retrouver vie et dynamisme des experts et de l'argent de l'État, est-elle encore une communauté? Sous prétexte de l'aider à se reconstituer, ne la prive-t-on pas de ce qu'il lui restait de dynamisme spontané? De la même manière, à force de se répéter à eux-mêmes qu'il doivent obéir à leurs instincts, les individus n'achèvent-ils pas de soumettre ces derniers à la loi de la raison?

La critique de la raison (appelons-la raison première), qui disait non au corps dont elle reconnaissait et respectait la spontanéité par là même, a été faite et refaite jusqu'à l'excès. Nous savons comment cette raison, souvent qualifiée de cartésienne, peut porter atteinte à la vie dans la nature, dans l'homme et dans la société. Quel nom donner à la nouvelle raison, qui se donne pour mission de stimuler la vie? Raison seconde? Quoiqu'il en soit du nom, la critique de cette raison n'a pas été faite. Il faut la faire. Quiconque ne l'a pas faite est incapable de distinguer les actions positives des actions négatives sur les phénomènes vivants.
L'oeuvre de Frédérick Back est une critique de la raison seconde, en forme d'allégorie cinématographique. Cette critique, amorcée dans les premiers films sur les légendes amérindiennes, puis précisée dans Illusions et Tout, Rien, a trouvé sa forme achevée dans L'homme qui plantait des arbres. Ce film raconte l'histoire d'un homme, Elzéard Bouffier, qui a décidé de consacrer la seconde moitié de sa vie à la réanimation d'une communauté villageoise des Alpes françaises. Ce visionnaire n'a pas invoqué la Charte des droits pour exiger de l'État français qu'il mette en place un programme de réanimation sociale auprès des derniers habitants du village. Il n'est pas lui-même allé vers ces malheureux habitants pour leur tenir les discours convenus de la raison seconde: il faut que vous vous preniez en mains, que vous retrouviez votre autonomie!

Il s'est retiré, silencieux et solitaire, dans les collines déboisées des environs pour y planter des arbres, en commençant par l'espèce qui pousse le plus lentement: le chêne. Un demi-siècle plus tard, la fontaine coulait de nouveau dans le village et les habitants, attirés par ce symbole de la vie revenue, dansaient la farandole.

Elzéard Bouffier avait compris que la vie ne peut naître que de la vie, que la raison, dans le lent processus de la régénérescence, ne doit jouer qu'un rôle humble, subtil et discret, qu'elle doit respecter les rythmes, les lois et les hiérarchies de la nature, que son action doit d'abord porter sur les formes les plus élémentaires de vie, suivant ainsi les étapes de l'évolution: les végétaux, les animaux, l'homme.

La résilience
Certains écologistes, René Dubos par exemple, utilisent le mot résilience, emprunté à la physique, pour désigner la capacité qu'ont les systèmes vivants de se reconstituer, après avoir subi soit un choc violent, soit un stress continu qui semble les avoir détruits. Telle île isolée du Pacifique n'est plus qu'un amas de cendres après l'éruption d'un volcan. Un siècle plus tard, sans aucune intervention humaine, elle a retrouvé sa luxuriance et les oiseaux d'aujourd'hui chantent dans les nids d'antan.

Il faut miser sur la résilience des communautés en prenant acte du fait que cette résilience n'a de sens que dans la perspective aristotélicienne où l'on définit l'homme comme zoon politikon, c'est-à-dire comme un être qui se montre civique, sociable, si on ne fait pas obstacle de l'extérieur à ses tendances les plus naturelles.

Il faut passer à une médecine sociale homéopathique. Avant d'intervenir, le bon praticien de l'homéopathie écoute longuement son patient, il l'observe avec la plus grande attention, prêtant attention à l'ensemble de son être aussi bien qu'aux détails de ses comportements. Les médicaments homéopathiques, dont le principe actif est toujours en dose infinitésimale, agissent sur le terrain. Le praticien doit donc se familiariser avec ce dernier. Le terrain, le tissu vital fondamental, est, le mot le dit, semblable à l'humus du sol. Dans la bonne pratique homéopathique, le grand principe hippocratique: d'abord ne pas nuire, est respecté scrupuleusement.

L'hippocratisme social
Hippocrate avait compris que ce n'est pas la médecine qui guérit la nature, que c'est cette dernière qui se guérit elle-même, aidée parfois par la médecine. De même pour les communautés: elles se constituent ou se reconstituent d'elles-mêmes, aidées parfois par des intervenants dont le premier devoir est de ne pas nuire. Si bien que les quatre principes fondamentaux d'Hippocrate devraient devenir ceux de l'action sociale:
  • Premièrement, ne pas nuire
  • Deuxièmement, combattre le mal par son contraire
  • Troisièmement, mesure et modération
  • Quatrièmement, chaque chose en son temps

Il y a une contradiction, qu'on voudra bien nous pardonner, entre le second principe et le paragraphe précédent sur l'homéopathie. L'homéopathie, le mot le dit, combat le mal par le mal en dose infinitésimale, comme le vaccin. L'idée de la dose infinitésimale est importante pour notre propos, qui est d'emprunter à la médecine un modèle pour une action sociale misant sur la résilience des ensembles vivants.

Voici quelques types d'action sociale s'inspirant des principes hippocratiques
  • Les actions libératrices
  • Les actions inhibitrices
  • Les actions catalysantes
  • Les actions inspiratrices
  • Les actions nourricières

Les actions libératrices
L'action que j'appelle libératrice consiste à libérer la sociabilité naturelle de l'homme, à enlever les obstacles à sa manifestation. Le souci de l'autre est en nous; nous n'avons pas à le susciter de l'extérieur. Il convient et il suffit que nous enlevions les obstacles qui l'empêche de se manifester.

Les obstacles psychologiques
Elzéard Bouffier se méfiait des politiciens, des technocrates et des experts. Il y a une chose fondamentale dont il ne doutait pas: sa compétence et sa liberté d'être humain, qualités grâce auxquelles il a pu entreprendre son oeuvre sans attendre de mandat de qui que ce soit et sans avoir besoin de prendre appui sur un expert pour faire preuve d'initiative. Ce qui ressort le plus clairement des analyses récentes des sociétés modernes, c'est que les individus se sentent frappés d'interdit dans leur attribut le plus fondamental: leur sens de l'humanité. Telle cette femme qui ne s'autorise pas à miser sur ses propres ressources pour ramener son mari à la vie et qui s'incline devant les conseils d'une psychologue qui la confirme dans son sentiment d'impuissance. Une dame écrit à une journaliste de La Tribune de Sherbrooke, Louisette Vézina, pour lui confier ses malheurs virtuels: «Mon mari et moi vivons ensemble depuis vingt-huit ans. Voilà que mon mari a découvert Internet. Il est tellement en amour avec le système qu'il a tout délaissé, y compris ses responsabilités de père de famille et de conjoint». Réponse de madame Vézina: «Un service professionnel est sûrement recommandé pour avoir une mise au clair avec votre mari.»

Dans Who Cares (Westview Press), David Schwartz suggère à ce propos un type d'intervention désarmant de simplicité, qui consiste à défaire le travail des Louisette Vézina, à aider les gens à se désaliéner, à se requalifier en leur rappelant qu'ils peuvent, sans transgresser les lois éternelles, assumer eux-mêmes la plupart des pouvoirs dont ils ont l'habitude de se départir au profit des experts. Au risque, qu'il semble sous-estimer, de créer ainsi une nouvelle profession, David Schwartz emploie le mot asker pour désigner la personne qui prend l'initiative de téléphoner à un voisin pour lui demander de venir en aide à un handicapé, en rappelant audit voisin qu'il suffit d'être humain pour avoir la compétence requise par une telle action.

Les obstacles juridiques
Ces obstacles sont souvent d'ordre juridique. Une certaine déjudiciarisation s'impose. La règle de droit et la règle sociale ne peuvent pas dominer la scène simultanément. L'omniprésence de la règle de droit dans nos sociétés a introduit subrepticement une multitude de petits obstacles aux rapports sociaux. Si un enfant inconnu de nous pleure dans la rue, nous n'irons pas le consoler de peur d'être accusé de pédophilie. De même, nous interdirons la cour de notre maison aux enfants du voisinage, de peur des accidents qui pourraient survenir et des poursuites judiciaires que ces accidents pourraient entraîner. Dans les collèges, les universités, les hôpitaux, tous les lieux publics, les rapports entre les personnes de sexe différent, surtout lorsqu'il y différence d'âge, sont totalement perturbés par la règle de droit. Comment faire revivre des communautés dans ces conditions?

Les obstacles financiers
Il y a aussi des obstacles financiers à l'expression de la sociabilité naturelle à l'homme. L'histoire du Fromentier, cette boulangerie conviviale connue de tous les Montréalais, est très intéressante à cet égard. Le fondateur a toujours accordé priorité à la mission sociale de son entreprise par rapport à la finalité habituelle qui est le profit. Pour cette raison précisément, il a eu toutes les peines du monde à obtenir les capitaux dont il avait besoin. Ces capitaux, finalement ils les a obtenus de ses clients, lesquels ont financé l'agrandissement de l'entreprise en achetant à l'avance le pain qu'ils consommeraient au cours des mois à venir.

Obstacles institutionnels
Il y a enfin des obstacles institutionnels. Chaque institution a ses normes, les unes implicites, les autres explicites. On doit faire telle chose de telle manière et non de telle autre. Par exemple, une entreprise normale qui oeuvre dans le domaine des cosmétiques doit avoir en principe un important budget de publicité. La fondatrice de la chaîne Body Shop, Anita Roddick, a contribué à faire revivre une communauté en allant à l'encontre de ces normes institutionnelles. La compagnie Body Shop ne fait pas de publicité ou, plus précisément, elle fait sa publicité indirectement, en prenant des décisions ayant une portée sociale ou écologique. C'est ainsi qu'il y a une dizaine d'années, la compagnie a décidé d'installer une usine de savon dans le quartier le plus mal famé de Liverpool, un quartier où il y avait depuis longtemps 50% de chômage et plus. Cette décision audacieuse lui a valu une couverture médiatique qui fut sans doute plus rentable, d'un strict point de vue économique, que ne l'aurait été une action publicitaire conventionnelle.

Les actions inhibitrices
Par action inhibitrice j'entends, par exemple, une action organisée visant à pénaliser financièrement les entreprises qui assument mal leurs responsabilités sociales. Il existe aux États-Unis des guides spécialisés pour les consommateurs, où les produits sont évalués en fonction de leur toxicité. Ce sont les compagnies qui sont évaluées dans d'autres guides en fonction de leur sens moral. L'un de ces guides, recommandé par l'économiste Lester Thurow, a pour titre Rating America's Corporate Conscience.

Que vous soyez d'abord intéressé par l'avancement des femmes, les dons de charité ou l'engagement social de la compagnie, vous vous brosserez les dents avec les marques Crest ou Gleem dont le fabricant, Procter and Gamble, est premier dans toutes les catégories, devant Colgate Palmolive (Colgate, Ultra-Brite) et Unilever (Aim, Close-up, Pepsodent). Enfin, une revanche pour les gens qui n'aiment pas la publicité tapageuse, insignifiante, répétitive et impérissable! (Ces données, que nous citons ici à titre d'exemple, ont été établies il y plus de cinq ans).

Les actions catalysantes
On pourrait aussi parler d'action homéopathique. Elle consiste à poser des gestes infinitésimaux avec un tel sens du kairos, de l'occasion opportune (quatrième principe d'Hippocrate), que les gestes en question produisent des résultats considérables.

Dans The careless society1, John Mcknight raconte que le service d'urbanisme de Chicago dépêcha de fins observateurs dans un quartier en voie de décomposition. Leur premier souci fut d'établir la liste des principales causes de l'engorgement des salles d'urgence. Ces causes, toutes de nature sociale, étaient, dans l'ordre: les accidents d'automobiles, les agressions entre personnes, les autres accidents, l'alcoolisme, les problèmes reliés à la drogue, les morsures de chiens.
Il a suffi de disséminer habilement cette information dans la population pour que les manifestations de solidarité et de coopération s'organisent d'elles-mêmes. On eût tôt fait de découvrir, par exemple, que l'attrapeur de chien ne faisant pas son travail, il y avait plus de 300 chiens abandonnés dans le quartier. Les adolescents réglèrent le problème très vite et le taux de passage à l'urgence pour morsures de chiens diminua de moitié.

Les actions inspiratrices et les actions nourricières
J'appelle action inspiratrice celle qui met les gens en contact direct avec des oeuvres remplies de vie et de sens. La création d'un film comme L'homme qui plantait des arbres est un parfait exemple d'action inspiratice. Il n'est pas inutile de rappeller une telle évidence dans un contexte où l'on a tendance à réduire les finalités aux objectifs. Les objectifs sont à la technique ce que les finalités sont à l'art. Or l'action sociale, pour être féconde, doit être un art. Et pour être capable d'un tel art, l'âme doit pouvoir se nourrir des grands chefs-d'oeuvre.
Le réel contact avec un grand chef-d'oeuvre est une chose exceptionnelle. L'âme a aussi besoin d'être nourrie jour après jour, heure après heure. J'appelle action nourricière celle qui consiste à aménager le temps et l'espace de façon à ce qu'il y ait place pour ces petits miracles de la vie quotidienne sans lesquels l'existence n'est qu'une longue démission devant la vie, interrompue par les actes de volonté nécessaires à la survie. Miracles de la vie quotidienne: l'émerveillement devant tel meuble, tel objet, tel tableau, qu'un rayon de soleil éclaire d'une façon éphémère ou devant le sourire d'un handicapé psychique que vous croisez tous les jours.

Notes
1. McKnight, John, The careless society, Basic Books, New-York, 1985, p. 80-88.

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