Le TOD arrive à Mont-St-Hilaire
Aux larges avenues des villes de banlieue, qui symbolisait autrefois la prospérité, les New Urbanists américains préfèrent les allées piétonnes défilant entre des maisons dont on a rapproché les façades dans l'espoir de recréer la convivialité des villages d'autrefois. Le stationnement des voitures, qu'on évacuera le plus possible du paysage urbain, est relégué dans les ruelles arrières. L'accent est mis sur la proximité des services, des aires de jeux et de loisirs pour encourager les déplacements à pied : idéalement, les habitants de ces communautés ne devraient pas être à plus de 5 minutes à pied de leur lieu de travail, des services et commerces, des aires de loisirs.
Au Québec, un premier projet du genre devrait voir le jour bientôt à Mont St-Hilaire. La nouvelle gare constituera le noyau d'un nouveau village de 1000 unités d'habitation qui devraient être construites prochainement. Autour de cette gare, on trouvera quelques services et commerces de base. Les voyageurs pourront regagner leur domicile grâce à un réseau de sentiers piétonniers et de pistes cyclables. Les promoteurs estiment que le cadre champêtre dans lequel le nouveau village sera implanté, à proximité de la rivière Richelieu et du mont St-Hilaire, devrait séduire une clientèle variée. La présence de la gare et l'accès à un service de liaison rapide vers le centre-ville de Montréal devrait permettre aux familles de se départir de leur deuxième voiture et d'économiser du même coup des milliers de dollars annuellement.
Sources : Armory Lovins et al, Natural Capitalism et Le Devoir