Le paradoxe de l'arche de Noé
La conservation de la biodiversité
La perte de biodiversité est actuellement l'une des dimensions les plus à la mode dans l'étude des changements environnementaux à l'échelle du globe. Qu'en est-il en réalité et comment conserver les diverses formes de vie à l'échelle planétaire? La responsabilité de l'humanité passe par un changement de paradigme.
La prise de conscience écologique des trois dernières décennies nous a amenés à découvrir avec consternation les conséquences de l'industrialisation et du développement économique sur l'environnement planétaire. La métaphore du «vaisseau spatial Terre», chère à Buckminster Fuller est devenue un lieu commun et dès l'école primaire, on enjoint les enfants d'aimer leur planète et de combattre la pollution qui menace de la détruire.
Nous découvrons aujourd'hui que le développement de l'espèce humaine, par ses dimensions planétaires, conduit à une disparition accélérée des espèces vivantes et de la diversité génétique à l'intérieur des espèces. Cette découverte, fortement médiatisée, est d'autant plus dramatique que les balbutiements des biotechnologies auxquels nous assistons depuis moins d'une décennie nous laissent entrevoir le potentiel fabuleux du patrimoine génétique des espèces vivantes. Le récent ouvrage de Michael Chrichton, Jurassic Park, est un excellent indicateur de l'effet que peut avoir la découverte du potentiel des biotechnologies sur l'imagination humaine. Heureusement, la science se heurte à des contraintes que la pensée magique est loin de saisir.
La perte de biodiversité actuelle, qui prend l'allure d'un épisode d'extinction massive comparable selon certains auteurs à une glaciation, ou même à une catastrophe comme celle du crétacé(2), nous force à une réflexion sur les mécanismes du fonctionnement de la vie et du maintien des équilibres dans la biosphère.
La perte de biodiversité est actuellement l'une des dimensions les plus à la mode dans l'étude des changements environnementaux à l'échelle du globe. En effet, les scientifiques constatent que la liste des espèces en voie de disparition s'accroît de façon exponentielle depuis le début de la révolution industrielle. Or, une courbe exponentielle s'accélère constamment et on nous prédit de plus en plus de disparitions, à mesure que se réaliseront des prédictions d'augmentation de la population humaine et d'accélération de changements globaux comme le réchauffement planétaire ou la diminution de la couche d'ozone.
Qu'en est-il en réalité et quelles sont les difficultés auxquelles on peut s'attendre pour conserver la biodiversité planétaire?
La biodiversité, une réalité difficile à cerner
La biodiversité se définit à la fois comme la variété des formes du vivant et celle des écosystèmes dans lesquels on retrouve les organismes vivants. Pour les scientifiques, elle se mesure par la variété des espèces dans les écosystèmes, et même par la variété des paysages et des associations végétales d'un milieu donné.
Pour le profane toutefois, la réalité est beaucoup plus difficile à appréhender. Si on peut assez bien apprécier la diversité des paysages et des animaux supérieurs, la diversité des formes génétiques ou des variétés est hors de portée de l'évaluation du commun des mortels. Que dire alors des insectes, des acariens, des champignons mycorhiziens ou des algues microscopiques qui constituent la majorité des organismes vivants?
La réduction de la biodiversité est aussi un phénomène difficile à saisir. En effet, les espèces ne disparaissent généralement pas brutalement. C'est souvent la résultante d'un long processus de raréfaction qui fait que les derniers représentants d'une espèce ne peuvent plus résister aux pressions du milieu. Et ce sont souvent les espèces les plus discrètes qui disparaissent les premières, sans que les paysages en soient notablement modifiés.
Enfin, le monde moderne nous impose des idées fortes, inféodées à des objectifs de mise en marché et de production industrielle. Ces idées fortes réduisent la diversité nécessaire à la satisfaction des besoins humains à une diversité superficielle. Les impératifs de la production industrielle et de la distribution à large échelle imposent des contraintes dont ne s'accommodent que quelques variétés de plantes ou d'animaux résistants aux conditions difficiles de l'agriculture intensive ou de l'élevage en batterie. On tend ainsi à diminuer la diversité culturelle liée à l'usage de variétés locales et aux usages traditionnels des ressources naturelles, phénomène renforcé par la culture de masse internationale.
Dépouillés de leurs contacts avec les écosystèmes caractéristiques de leur environnement immédiat, les citadins, qui représenteront plus de 80% de l'humanité en 2025, ne peuvent plus aborder la biodiversité que par la télévision, leurs lectures ou leurs visites aux jardins botaniques ou zoologiques. Au mieux, les banlieusards pourront cultiver sur leurs terrains diverses variétés d'arbres ou de plantes exotiques protégées à grands coups d'herbicide et d'insecticides contre les invasions de la flore et de la faune locale. Les agriculteurs, traditionnellement plus proches des ressources génétiques, doivent quant à eux abandonner leurs connaissances traditionnelles et appliquer les recommandations des agronomes et des vendeurs de semences pour placer leurs produits sur des marchés de plus en plus mondialisés et réducteurs quant à leurs exigences de «qualité».
Le paradoxe de l'arche de Noé
Nous vivons sur une planète finie. C'est-à-dire que notre espèce partage avec de très nombreuses autres espèces un espace vital restreint et virtuellement inextensible. Il faut en effet des artifices technologiques exceptionnels pour réussir à recréer des écosystèmes «sur-simplifiés», même en milieu terrestre confiné et à plus forte raison dans un espace abiotique et abiogène.
Le monde vivant que nous explorons encore est le résultat de plus de trois milliards d'années d'évolution, plus souvent destructrice que constructrice pour les espèces telles que nous les concevons en systématique. En effet, la compétition est l'instrument primaire de la sélection naturelle. Or, la compétition fait toujours des perdants, qu'ils soient des individus, des populations ou des espèces.
L'humanité prend conscience depuis peu de temps à la fois de la finitude de la planète et d'une accélération de la disparition des espèces qu'elle connaît le mieux. Les scientifiques, pour leur part, sachant que nous ne connaissons pas encore la plupart des espèces vivantes, s'inquiètent des effets de l'activité humaine sur les millions d'espèces qui leur restent à découvrir. L'inquiétude des scientifiques se traduit par des appels à la sauvegarde des espèces menacées. Ces appels sont repris par les mouvement écologistes férus de protection de la nature.
La motivation des protecteurs de la nature est légitimée par diverses opinions: les espèces menacées constituent des indicateurs de ce qui pourrait arriver à notre espèce si nous ne cessons pas de polluer la biosphère; les sources d'alimentation de l'humanité reposent sur un faible nombre d'espèces dont l'appauvrissement génétique risque de fragiliser les individus devant de nouvelles infections; le génie génétique nous permettra de trouver, dans le patrimoine biochimique inexploré des plantes de la forêt tropicale, des remèdes contre les maux qui nous affectent...
En se portant au secours des espèces menacées, l'homme se pose en sauveteur de la biodiversité, de la même façon que le patriarche de la Bible devait sauver les animaux de toutes les espèces (sauf les poissons, bien sûr) contre le déchaînement de la colère aquatique du Créateur. Cela renforce notre sentiment de supériorité envers la nature.
Ogrizec (1993) qualifie le thème de la protection des espèces en voie de disparition de «complexe de Noé» qu'il résume en quelques mots: face à la menace extérieure, l'homme reste le seul recours possible de l'animal, sa seule chance d'être sauvé d'une mort certaine.
Or, la mort est la règle dans la nature (Villeneuve, 1992). Mort des individus, mort des espèces, rien ne subsiste à l'usure du temps. La vie est une longue suite d'assassinats interspécifiques et c'est la vie elle-même qui pose un constant défi aux principes de l'entropie.
Si les espèces disparaissent depuis toujours, c'est pour des causes naturelles. Or, l'homme est apparu parce que d'autres espèces étaient disparues. Heureusement que les dinosaures ne sont plus la forme de vertébrés dominante sur la planète!
Par ailleurs, pendant les derniers millénaires de notre évolution, nous avons chassé des dizaines d'espèces de mammifères jusqu'à l'extinction, pour nous protéger contre leur appétit ou pour faire place à nos espèces domestiques favorites. Nous sommes donc nous-mêmes un facteur naturel de disparition des espèces... Également, lorsque nous protégeons un territoire ou une espèce contre ses prédateurs ou en cultivant de façon exclusive une autre espèce qui aurait été condamnée à disparaître, nous en empêchons d'autres de connaître leur plein potentiel de développement et nous intervenons dans un processus évolutif.
L'histoire que nous relate la Bible au sujet de l'arche de Noé ne parle pas du menu qu'on servait à la table du capitaine pendant les quarante jours et les quarante nuits que dura le déluge et encore moins de l'état des relations alimentaires entre les animaux contraints de cohabiter dans l'arche.
Le complexe de Noé est à la source d'un paradoxe: protéger le statu quo, c'est se protéger soi-même. Mais se protéger soi-même (et les espèces qu'on préfère), c'est aussi détruire certaines autres espèces. Et cette destruction est inévitable et incontournable pour assurer la survie quotidienne de millions de personnes dont on ne peut nier le droit à l'existence.
L'exemple de la variole est éloquent à cet égard. En faisant disparaître volontairement cette espèce bactérienne du monde vivant, combien de souffrances et de morts avons-nous évitées à l'humanité... Quel écologiste s'opposerait à la disparition du virus de la grippe ou d'un ver parasitaire qui provoque l'oncocercose ou l'éléphantiasis? Trouvera-t-on des membres à la Société de défense du ténia?
Mais protéger la nature telle qu'elle existe à l'heure actuelle, c'est aussi se protéger contre soi-même. Puisque réduire la diversité du monde vivant, c'est aussi réduire les possibilités d'adaptation du monde naturel, tant au cours de son évolution générale qu'en réponse aux modifications d'origine humaine, la réduction de la biodiversité provoque une réduction des capacités de l'homme lui-même face aux besoins qu'il se crée en tant qu'espèce au fil de son histoire.
Le dilemme de Noé, c'est-à-dire choisir entre, d'une part, qui devra être mangé pour permettre la survie de l'ensemble ou, d'autre part, protéger l'ensemble au risque de voir disparaître le capitaine et son navire, reflète le dilemme auquel est confronté l'humanité moderne: comment répondre aux besoins de la population humaine actuelle tout en respectant la capacité de charge de la biosphère?
La biodiversité, un concept difficile à expliquer
Pour les décideurs et pour les citoyens, protéger la biodiversité n'est pas chose facile. En effet, les difficultés conceptuelles et scientifiques reliées à la perception que les gens se font du rôle des espèces dans leur environnement et l'ignorance dans laquelle nous nous trouvons vis-à-vis du rôle et de l'utilité potentielle d'espèces que nous n'avons même pas encore décrites entraînent un certain nombre de blocages que nous devons identifier ici.
L'ignorance du nombre d'espèces et de leur rôle dans les écosystèmes
Il est impossible à l'heure actuelle d'obtenir un décompte fiable des espèces existant dans la biosphère, les estimations variant de deux à dix millions d'espèces, certains auteurs (May, 1988) annonçant même le chiffre de cinquante à soixante millions. Ces incertitudes rendent difficile la sensibilisation des décideurs qui sont incapables de prendre en considération des calculs faisant appel à de telles marges d'incertitude. Par ailleurs, des chiffres trop précis, tels ceux qu'on retrouve dans certaines publications de vulgarisation ne supportent pas la critique... Y a-t-il réellement 33 345 223 espèces vivantes? Et s'il y en avait deux fois plus, la perte de 1 000 espèces par année serait-elle plus dramatique que la perte de deux espèces par jour? Les espèces ont-elles toutes la même valeur intrinsèque?
De plus, comme nous l'avons mentionné plus haut, le rôle de la plupart des espèces dans les écosystèmes est absolument inconnu. Les relations des parasites, des commensaux ou des symbiotes nous sont généralement accessibles après des recherches spécifiques. Or, la complexité des écosystèmes à haute diversité comme les mangroves, les forêts tropicales ou les récifs coralliens rend extrêmement difficile la description du rôle joué par chaque espèce ou association d'espèces. La complexité des cycles vitaux de certains organismes ne nous permet pas de prédire l'effet de leur disparition sur la destinée d'un écosystème. En général, ce n'est que lorsqu'on constate la disparition d'une espèce ou d'un groupe d'organismes qu'on peut en évaluer les effets sur le devenir de l'écosystème.
Le manque de connaissances scientifiques généralisé de la population et des décideurs
Les bases d'explication de la biodiversité sont aussi les bases d'explication de la génétique, de la biologie moléculaire, de l'évolution et de l'écologie. Plusieurs de ces sciences sont difficilement accessibles au profane et leur vocabulaire est rébarbatif.
La vulgarisation de ces sciences pose en soi des défis importants et la complexité des relations mises en cause s'accommode mal du réductionnisme médiatique ou des simplifications abusives qui sont l'ordinaire de la communication de masse.
Nous en sommes donc réduits à convaincre avec des slogans plutôt que des arguments... Et quand le slogan tient lieu de raisonnement, bonjour les dégâts!
Le syndrome de Minimus
C'est l'ensemble des comportements et des croyances qui caractérisent ceux qui veulent fonctionner avec le minimum dans un système complexe. On pourrait aussi l'appeler le syndrome des coupures. Ce paradigme s'organise autour de la certitude qu'un système peut être privé de la plupart de ses constituantes et continuer de fonctionner, de rendre les services qu'on en attend.
On peut l'illustrer par l'image de l'homme qui décide de vendre son sang et certains de ses organes pour se procurer un revenu. Chaque fois qu'il se prive d'un de ses organes, il peut survivre à l'opération, mais l'ensemble des coupures fragilise son organisme et il est probable qu'à la première infection, il ne pourra mobiliser les réserves de son organisme, puisque celui-ci n'en a plus.
Malheureusement, ce paradigme technocratique est très répandu et il tend à devenir dominant lorsqu'on rencontre des situations de récession. Dans la perspective d'un monde où on s'apprête à accorder une valeur économique aux espèces, il est à craindre qu'une telle façon de penser soit destructrice.
Ainsi, lorsqu'on se pose la question sur les effets de la disparition d'une espèce, il se trouve quelqu'un pour répondre que cela n'a pas une grande importance, puisque tout fonctionnera à peu près de la même manière par la suite. Ce genre d'opinion est très répandu chez les décideurs, pour qui il est généralement plus commode d'ignorer la valeur de la diversité dans leurs modèles de gestion.
Le manque de perspective spatiale et temporelle des mécanismes de prise de décision
Les phénomènes affectant la biodiversité agissent sur des périodes qui vont du siècle au millénaire. La disparition du dodo (Raphus cucullatus), par exemple, s'est traduite par la quasi-extinction d'un arbre précieux (Clavaria major) à l'Île Maurice, deux siècles plus tard. Ainsi, la disparition de certains colibris pollinisateurs ou de chauves-souris frugivores peuvent-elles aussi avoir des effets sur certains arbres de la forêt tropicale dans un avenir difficile à prévoir.
Malheureusement, les prises de décision se font en fonction de territoires politiques et de mandats électoraux. Il est facile de reporter les conséquences d'un manque de clairvoyance sur les générations futures ou sur les populations situées en aval des tuyaux ou des cheminées.
Par ailleurs, la protection des espèces sur la base de territoires politiques peut entraîner des biais importants. Une espèce transfrontalière peut être considérée comme rare ou menacée au nord de la frontière, alors qu'elle est relativement abondante plus au sud. Les efforts de protection d'une population à la limite de son aire peuvent se faire au détriment d'autres espèces plus fragiles.
Au contraire, le manque de protection d'une espèce abondante peut se traduire par sa destruction rapide, comme l'ont démontré les massacres du bison d'Amérique ou des tourtes au siècle dernier.
La pauvreté
Pauvreté et dégradation de l'environnement sont des phénomènes à rétroaction positive, c'est-à-dire que les conséquences de l'une rendent l'autre inévitable. Dans plusieurs pays où l'on retrouve des écosystèmes à haute diversité, les conditions de l'existence humaine obligent les populations à se procurer à tout prix des ressources nécessaires à leur subsistance dans le milieu naturel au détriment de la survie de certaines espèces ou de certaines populations animales ou végétales.
Aucune éthique envers la nature ne peut nous faire négliger l'éthique envers les humains. Or, la population dans les pays pauvres a tendance à s'accroître plus rapidement que dans les pays riches et on tend à rejeter dans les régions périphériques et dans les zones fragiles une pauvreté croissante partout dans le monde. Ces phénomènes obligent une population de plus en plus nombreuse à satisfaire l'essentiel de leurs besoins à partir des milieux naturels et à y exercer des pressions hors de proportion avec la capacité de support des écosystèmes.
On risque donc de voir détruire des milieux fragiles parce qu'on n'a pas su assurer le nécessaire à des populations défavorisées. La conservation de la nature passe donc par la résolution des problèmes de pauvreté, puisqu'on ne pourra jamais en vouloir à une mère de cueillir la dernière plante d'une espèce comestible pour nourrir son enfant.
Une certaine conception de l'esthétique
Il est beaucoup plus facile de soulever l'intérêt des populations pour la protection d'un mammifère que pour la protection d'un poisson, d'un amphibien ou d'un reptile. Que dire alors de la protection d'un invertébré? La campagne internationale pour le bannissement de la chasse aux phoques du Groenland aurait sûrement eu moins de succès si l'on avait voulu abolir la pêche à la morue ou au sébaste. La protection du panda est une cause beaucoup plus mobilisatrice que celle du rhinocéros ou du crocodile.
Malheureusement, le grand public reconnaît difficilement que chaque plante ou animal résulte de milliers d'années d'évolution et que ses adaptations lui permettent de fonctionner de manière optimale dans son écosystème. C'est ce qui fait la vraie beauté de la nature...
La biodiversité: une question d'avenir
La responsabilisation de l'humanité vis-à-vis du devenir de la vie dans toute sa diversité est un changement de paradigme nécessaire à une nouvelle alliance avec la biosphère à laquelle nous devons notre existence.
Notre potentiel d'utilisation des écosystèmes et des ressources potentiellement renouvelables qu'ils abritent sera d'autant mieux optimisé que nous nous garderons la plus grande marge de manoeuvre pour permettre aux générations futures de bien utiliser la biodiversité planétaire.
Il est indispensable de poser aujourd'hui des gestes, en particulier dans le domaine de l'éducation relative à l'environnement, pour que les citoyens, pas seulement les jeunes, mais aussi les jeunes-cadres-dynamiques-stressés-dans-la-circulation-matinale apprennent à découvrir la variété des formes de vie qui nous sont accessibles et les merveilleuses adaptations de ces compagnons négligés et ignorés qui nous accompagnent dans le trajet de notre vaisseau spatial vers des destinations inconnues.
Dans un prochain texte, sur un mode plus léger, nous verrons comment le pêcheur à la mouche peut découvrir la biodiversité en pratiquant son activité favorite...
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