L'Ile-aux-Coudres

Marie-Victorin
C'est à l'Ile-aux-Coudres que fut célébrée la première messe au Canada, en 1535. Voir Croquis laurentiens, texte intégral.
Ce n'est pas une île, pas une îlette non plus, mais un rocher relié à la côte de l'Île-aux-Coudres par un épais cordon littoral de débris et de gravier. De très loin, sur la terre et sur l'eau, s'aperçoit le bouquet d'épinettes qui marque le lieu et dérobe la croix, la très vieille croix, souvenir de la première messe dite ici pour les colons par le célèbre Père de la Brosse.
Un sentier fréquenté mène à l'Islette. Il suit la crête de l'alluvion, au milieu d'une broussaille souffreteuse de berces et de harts-rouges. Par cet après-midi de dimanche, je m'y engage avec mon ami Albert. L'heure, livrée au soleil ardent, au calme et au silence, est véritablement délicieuse. Perçant la verdure du talus, un rocher, rongé de lichens rouges, surplombe. Nous nous y asseyons pour regarder et pour rêver. Il a neigé autour de nous, ou bien ce sont les céraistes et les graciles arabettes qui font leur humble vie de fleur dont toute l'affaire est d'adoucir les angles, de couvrir les nudités et de parfumer les vents. Le village est loin déjà, et l'on n'entend plus rien que le bruissement des mouches de la sanie des marsouins morts, couchés sur le flanc, là-bas.
Au nord, la ligne brutale des Câpes Raides dessine sur le ciel pâle un monstre noir accroupi dans la mer. Par un effet de mirage, la côte sud paraît toute proche; la courbe onduleuse des collines bleue y chemine sous la solide banquise des nuages éclatants. Des groupes de points blancs que le soleil allume, marquent les villages. Voici Montmagny, plus bas le Cap Saint-Ignace, l'Islet, Saint-Jean-Port-Joli, Saint-Roch-des-Aulnaies. Ils dorment les villages, les beaux villages, enivrés de lumière et de paix. Entre eux et nous, au loin, sur l'eau miroitante, tremblent les fines perches de la pêche aux marsouins; elles encerclent un espace immense où demain, effrayés par cet obstacle imaginaire, viendront s'enfermer pour mourir, les pourceaux de la mer, stupides et doux!
Devant nous, au ras des crans couverts de varech gluant, s'incline le vol noir des corneilles en maraude. L'une d'elles se pose un instant sur une épave, fouille du bec les algues brunes et reprend sa course oblique vers une goélette à l'ancre tout près. Combien jolie la petite goélette, avec sa coque verte et son bordage noir, immobile sur l'eau qui se ride un peu autour! Je l'imagine fine marcheuse, et, sans le petit canot blanc qui, à cent pas, la garde comme un bon chien, elle profiterait - j'en suis sûr - du petit souffle qui se lève pour ouvrir d'elle-même ses ailes blanches, s'enfuir et courir de libres bordées sur le vaste fleuve bleu!
Mais le centre du paysage est bien la croix, la vieille croix noire qui rêve dans son petit enclos, entre les pyramides sombres des épinettes. Elle rêve un rêve silencieux et profond que fleurissent discrètement les églantiers épanouis sur ses pieds. Les bras étendus vers l'occident, elle attend, semble-t-il, le retour de l'apôtre au cœur de feu.
Le lieu n'a guère changé depuis les jours lointains où le Père de la Brosse célébrait ici, dans l'ombre des arbres verts, le rite eucharistique. C'est le même horizon, le même cri aigu des goélands, le même flot qui chante, tout pareil, sur les crans limoneux. Ces campanules bleues qui secouent dans le vent leurs grelots silencieux descendent en droite ligne de celles que le missionnaire cueillit pour en orner son autel rustique.
Pendant que je la regarde, la bonne croix, profilée sur le fond fuyant de la falaise du Cap-à-la-Branche, j'entends parler derrière moi, et, au bout d'une minute, cinq fillettes, se tenant sous le bras, passent en folâtrant. Les rires fusent au travers du grasseyement prononcé des gens d'ici. Elles descendent à la course le petit monticule et s'arrêtent à la Croix! Que vont-elles faire? Je les observe du coin de l’œil. A ma surprise elles ouvrent la petite barrière à claire-voie et pénètrent dans l'enclos. Elles s'agenouillent sur la saillie des pierres brutes qui forment le très simple piédestal et, - quelque vieille coutume sans doute, - elles prient, le front appuyé sur la Croix! J'entends le murmure alterné des «Notre Pères» et des «Je vous salue Marie», et il me semble voir les prières anciennes et divines monter doucement dans les bras de la Croix qui leur font un bout de conduite sur la route bleue du ciel. Que demandent-elles là, les jeunesses de l'Ile-aux-Coudres? Je fais un effort pour pénétrer la prière obscure et puissante des simples. Les mots toujours les mêmes, suggèrent invinciblement la solution victorieuse de Lacordaire au sujet de l'amour qui n'a qu'un mot, toujours redit et
jamais répété. Oui! Il y a cela! Mais il y a autre chose aussi, et les formules, les Pater, les Ave, ne sont que l'accompagnement en sourdine de la prière profonde qui, comme une source, jaillit à travers le sable mouvant des âmes. Et voici ce qu'elle dit, la prière des fillettes de l'Ile-aux-Coudres:
«Notre Père qui êtes aux cieux, donnez-nous du beau temps pour finir de semer les pétaques; donnez-nous une bonne récolte et préservez-nous de la gelée! Ainsi soit-il!»
«Sainte Marie Mère de Dieu, guérissez Marie-Anne, qui est malade au lit depuis si longtemps! La vie n'est pas bien drôle pour elle! Faites qu'elle puisse sortir, rôder et bardasser comme nous autres! Ainsi soit-il!»
«Notre Père qui êtes aux cieux, ayez pitié du grand Joseph qui navigue sur les bâtiments à voiles, faites qu'il ne lui arrive pas de malchance! Ainsi soit-il!»
«Sainte Marie, Mère de Dieu je vous prie bien fort pour Elie Dufour, mon fiancé, qui travaille en ville! Faites qu'il pense toujours à moi! Ainsi soit-il!»
Elle dit cela la prière des fillettes de l'Ile-aux-Coudres, et bien d'autres choses encore, et cette prière monte vite et droit parce que pour elles Dieu est tout, n'étant rien autre que le Père qui est aux Cieux! Et tandis qu'elles s'en retournent par où elles sont venues, je songe que celles-là sont pleinement heureuses dans leurs robes d'indienne bleue à gros pois blancs, et que leur rire franc rend le son clair de l'âme simple et bonne que leur conserve cette terre toute de tradition, de lumière et de paix.

LE COUCHANT

Toute la dure journée, les insulaires ont peiné dans les sillons pour semer les pétaques. Hommes en chemise d’étoffe, femmes en jupe grise et en chapeau de paille à brides, fillettes aux cheveux nattés, jusqu'aux petits gars hauts comme ça, tous ont marché dix heures dans le labour graveleux, mettant qui la semence, qui une poignée de varech ou un poisson putride.
Les pieds lourds de fatigue et de terre, la tête encore pleine du vent qui a soufflé sans relâche et ne fait que de calmir, ils sont rentrés silencieux, vers la soupe et le lard froid. Maintenant qu'ils sont à table, le bruit des fourchettes et des cuillers venant à travers la porte grande ouverte, forme une symphonie naïve qui fait coucher le soleil. À ce moment le paysage tout entier s'abandonne à la lumière horizontale, au silence et à l'espace. Le ciel est d'un bleu tendre, d'un bleu transparent, d'un bleu de rien qui veut se faire pardonner d'être encore bleu quand tout se dore à la caresse du soleil.
Au delà du ponceau jeté sur le Ruisseau-Rouge, la Pointe-des-Sapins pousse dans l'eau pâle et muette la fine étrave de sa déclivité. En oubliant un peu, on ne voit plus qu'un navire immense et idéal, en partance pour un pays de rêve, gréé de mâts sans nombre où la féerie du couchant accroche des misaines violettes et des cordages d'or roux. Un peu plus loin, dans l'Anse, trois goélettes se laissent soulever par le pavois du montant, miroir très pur, mais qui tremble un peu. Et de les voir ainsi, la vieille chanson malouine que, dans notre enfance, nous chantions tous, bourdonne à mes oreilles:
À Saint-Malo, beau port de mer
Trois beaux navires sont arrivés;
Nous irons sur l'eau!
Nous irons nous promener!
Nous irons jouer dans l’Ile!
Dans l’Ile!

La même réminiscence est-elle venue aux deux enfants que je vois là-bas traîner un canot sur les crans? J'admire l'harmonie de leurs mouvements. Nu-jambes dans l'argent liquide, ils soulèvent en marchant des cordons de varech. Ils crient et commandent tous deux la manœuvre. Les voilà! Ils sautent dans l'embarcation maintenant à flot, et, debout sur les bancs, progressent à la perche.
Mes yeux les quittent pour se poser sur une goélette abandonnée au sec et dont le soleil enfonce les mâts dans la mare en face. Faite pour être frôlée par le petit flot court du Saint-Laurent, elle a vraiment l'air d'une chose desséchée, vidée, d'une chose en prison. Autour d'elle, sur la verdure, les ombres démesurées et nettes propres à cette heure du jour, s'allongent, soulignent d'un trait robuste les choses les plus communes et les font ressortir en beauté. Voyez la vieille grange bancale et en surplomb - on ne voit plus cela qu'ici - dont le soleil redore pour une heure le chaume noirci! Et telle est la magie de cette lumière vierge qu'elle rend presque beaux aussi les porcs demi-gras qui paissent sur le chemin, le bon vieux chemin de l'Ile-aux-Coudres, pitoyable aux bêtes comme aux gens.
Un roulement sourd sur le pontage tire mes yeux de ce côté. Une charrette, l'une de ces petites charrettes à deux roues légères et solides, faites pour cahoter sur les crans, s'avance au pas somnolent d'un bœuf, chargée de varech ruisselant arraché au rivage de «La Baleine». Un vieux, maigre et hirsute, tient les cordeaux, et un petit gars le suit à grandes enjambées. Tous deux sont chaussés de bottes sauvages; ils nous saluent poliment et, comme ils s'en vont, ils dérangent un veau qui s'ébroue autour d'une barouche, et font ensauver un troupeau d'oies attablées dans le foin salé.
Tout en haut du coteau la tour de pierre du vieux moulin à vent s'applique contre le ciel voisin. Bien avant que le cheval de Wolfe foulât ce rivage, les grands bras entoilés signaient l'horizon et les moulanges broyaient le blé! Il est immobile ce soir, mais il moud encore, le vieux moulin français, et j'aperçois contre la clôture de perches le meunier qui, rêveur, fume sa pipe et regarde vers l'église.
Cette église de l'Ile-aux-Coudres n'a rien de très remarquable en elle-même, mais vue de loin et encadrée dans le paysage, elle prend un rôle, une signification qui émeut. Elle est menue, proprette, compacte, taillée dans le caillou des champs, et ses deux clochers carrés regardent, par-dessus l'eau noire, les Câpes Raides et le hérissement sans fin de la forêt. Entre les deux tours, le bon roi Loys, patron de la paroisse, règne sur cette terre incroyablement française malgré les invasions, la défaite, l'allégeance, et le drapeau d'Angleterre.
La couronne royale et le sceptre d'or évoquent, en ce petit coin du pays, tout un passé, un passé plein de gloire et plein de bruit d'armes. L'histoire a pris un autre cours, mais il semble que le roi Loys garde encore, dans le cimetière blotti derrière lui, ses morts, ses très vieux morts français qui veulent attendre en paix le jour où le roi des rois viendra tenir son lit de justice, dans les nuées du ciel! Et en vérité, ô morts anciens, rien ne vient troubler votre quiétude, ni la sirène des autos, ni le sifflet des locomotives. L'Ile-aux-Coudres est un Saint-Denis rustique où dort son dernier sommeil une France qui n'est plus:


LE PETIT LAURENT

Hier, la Baie Saint-Paul était d'un noir d'encre, le Cabaret s'embrumait, et les gens de dire: «Nous aurons le soroit demain!» Ils ne se trompaient pas: nous l'avons ce matin, et la maison tremble. Il accourt du fond de l'horizon, galope sur l'eau laiteuse, fait moutonner les crans sur la grève et dérange dans leur sommeil estival les trois goélettes de l'Anse. Il fourrage autour de la maison, guette la porte pour s'y engouffrer, secouer les rideaux de point blanc, et décrocher le calendrier sur le mur.
Le déjeuner vient de finir. Il y a des pétaques à semer, mais la maisonnée n'est pas encore en branle. Seul, Laurent, petit-fils du vieux Desgagnés est déjà sur le chemin, insoucieux du grand vent, avec cette belle endurance des enfants d'ici. Il court nu-pieds dans la terre grasse et s'amuse à faire gicler l'eau dans les ornières. Au-dedans, le père Desgagnés, sa pipe allumée, s'est assis sur le banc-lit, les coudes sur les genoux. Il sait que l'histoire de l'Ile m'intéresse et recommence à me parler du vieux temps, lentement, avec de longs silences et de fréquentes incursions dans la petite poche où logent les allumettes.
Mais tout à coup, par l'entre-bâillement de la porte de la rallonge, arrivent des pleurs d'enfant. La grand-mère accourt, inquiète; les grandes filles quittent le plat à vaisselle. Qu'y a-t-il? L'enfant pleure. On le questionne; il pleure plus fort. On l'examine, on le retourne pourvoir s'il ne s'est pas égratigné ou luxé un membre. Rien. Mais à force d'être au service du cœur, les yeux maternels ont une acuité incomparable, et voilà que la grand-mère vient de découvrir sur le cou-de-pied, un point saillant. Qu'est-ce?
- C'est une piqûre de guêpe, dit quelqu'un.
- Ça n'a pas de bon sens, par un vent pareil, opine le grand-père, en secouant sa pipe au cadre de la porte.
Un long silence et la grand-mère reprend d'une voix qui tremble un peu:
- Une piqûre de guêpe, c'est pas pointu comme ça. C'est plutôt une aiguille. Oui! c'est une aiguille!
Plus de doute, c'est une aiguille qui s'est logée tout entière dans le pied de l'enfant.
Et je vois des larmes perler à tous les yeux. Hier, cependant, tout le monde le grondait, le petit Laurent. C'est un gars de quatre ans, beaucoup gâté par tous, et qui, par conséquent, ne craint plus personne. Il a de qui tenir aussi. J'ai vu son père hier, et, tout en causant, je n'ai pu m'empêcher de remarquer l'énergie des grands yeux noirs dans la figure jeune encore. Ils ont pour ancêtre, ces yeux-là, ce Nicette Dufour, obscur héros de la Monongahéla et de Carillon qui ici même, au Cap-à-La-Branche, enlevait d'un hardi coup de main, à la barbe du général Wolfe, le petit-fils de l'amiral Durrell. Bon sang ne peut mentir et c'est pourquoi, sans doute, Laurent Dufour se campe devant les étrangers, les dévisage d'un oeil connaisseur et les questionne sans façon sur le présent et le passé. On l'a tapé devant moi hier, et tout le monde paraissait satisfait. Mais évidemment, on n'est jamais absolument sincère quand on corrige un enfant de quatre ans - prestige tout-puissant de l'innocence et de l'espérance ....
Dans tous ces yeux mouillés, je lis ce que personne ne dit et ce qui roule dans tous ces cerveaux. Le médecin! Il n'y en a pas à l'Ile-aux-Coudres, et ces braves gens, l'hiver surtout, sont livrés sans secours à tous les caprices de la maladie imprévue, de l'accident stupide. Quand la Baie est calme, cela va encore: on traverse au Nord, à la Baie Saint-Paul, aux Éboulements, et l'on ramène à prix d'or le premier médecin venu. Mais quand la glace voyage ou que le vent souffle fort, c'est presque une impossibilité et il faut recourir aux remèdes de bonne femme.
On se regarde indécis. La mère de l'enfant, mandée en hâte, arrive. Elle ne dit rien et, brusquement, repart en coup de vent. Le père Desgagnés est sur la galerie. Il regarde le fleuve, la danse des goélettes sur leurs ancres, les perches de la pêche aux marsouins, courbées comme des roseaux, et là-haut, dans le ciel plombé, les gros nuages gris qui passent en déroute. Il enfonce à deux mains sa casquette de navigateur et regarde, regarde, les yeux fous. Évidemment il pèse dans son esprit les possibilités de traverser au Nord. La lame est grosse, mais il trouvera des hommes de cœur. François Bouchard, qui, tous les jours, traverse le monde et le butin, ne refusera pas de l'accompagner, et François Bouchard est un homme qui connaît son affaire.
Mais voilà que sur la route, ployées contre le vent et la main à leurs chapeaux, deux personnes arrivent à grands pas, la mère de Laurent et Joseph Tremblay. Ce dernier est l'un de ces empiriques à réputation faite, qui ne sont jamais à bout de ressources et finissent par en remontrer à certains professionnels. Chez la mère, il n'y a pas loin du cœur à la volonté, et ces deux puissances, de concert, ont enfanté l'action rapide.
Un peu à l'écart, j'ai assisté à l'opération. Par une série de pressions délicates, l'homme fit saillir sous la plante du pied, le chas de l'aiguille, et, faute d'instruments, l'arracha tout entière avec ses dents. Et, pendant que l'aiguille passait de main en main, le guérisseur, avec un peu de boisson forte et de gomme de sapin termina son bon office.
Je ne pourrai jamais oublier l'éclair de joie qui traversa la prunelle du grand-père, lorsque parut le petit bout d'acier blanc, ni la brusquerie affectée avec laquelle, le danger passé, il gronda son petit fourré-partout.
Le soroit soufflait toujours, la mer hurlait plus fort en battant les crans, mais dans la maison personne n'y songeait plus. On respirait, on riait, on marchait sans but, et telle est l'énigmatique royauté qu'exerce l'enfant au plus humble foyer que, sans plus penser aux pétaques et aux travaux pressants, tous et toutes, depuis la petite Alice jusqu'à la grand-mère, en passant par les grands garçons et la tante Victoire, tous et toutes dis-je, s'arrachaient le petit Laurent et l'étouffaient de baisers!

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