Condorcet
Pascal était alors à Rouen, où bientôt il se montra digne de sa réputation par une invention brillante, et ce n'était plus l'ouvrage d'un enfant qui donne des espérances. A dix-neuf ans, il conçut l'idée d'une machine arithmétique, et la fi
Condorcet
L'Eglise de France était alors divisée en deux partis : l'un avait pour chefs les jésuites, et l'autre les hommes de France les plus savants. Le premier était tout-puissant, l'autre était opprimé : c'était celui que Pascal devait préférer. L
Condorcet
C'est en 1656 que parurent les Provinciales, et les questions proposées à Pascal par Fermat, et discutées dans les lettres de ces deux grands géomètres, avaient produit en 1654 le Traité du triangle arithmétique, ouvrage très court, mais plei
Condorcet
Éloge de Pascal par Condorcet. Point de vue particulièrement intéressant sur le dernier grand projet de Pascal, puisque ce texte accompagnait une nouvelle édition des Pensées dans laquelle on publiait pour la première fois certains fragments in
Condorcet
Le marquis de Condorcet partage avec Pascal plusieurs traits. Tous deux furent de jeunes mathématiciens prodiges, des polémistes redoutables et redoutés, des philosophes attachés au sort de l'homme davantage qu'à la défense de systèmes intelle
Gilberte Périer
De cette biographie, on a beaucoup dit qu'elle tenait plus de l'hagiographie que du récit biographique comme tel. La guérison miraculeuse, reconnue par l'Église, de sa nièce, fille de Gilberte, l'auteur de ce texte, les combats menés par Pascal
Gilberte Périer
Pour parvenir à ce dessein et rompre toutes ses habitudes, il changea de quartier et fut demeurer quelque temps à la campagne; d'où étant de retour, il témoigna si bien qu'il voulait quitter le monde, qu'enfin le monde le quitta; et il établit
Gilberte Périer
Elle commença par un dégoût étrange qui lui prit deux mois avant sa mort: son médecin lui conseilla de s'abstenir de manger du solide, et de se purger. Pendant qu'il était dans cet état, il fit une action de charité bien remarquable. Il avait
André Suarès
Lucere et ardere perfectum est.
Le feu avec la lumière, c’est la plénitude
Saint Bernard
La rencontre de Pascal avec Spinoza est une des plus belles qu’on pût imaginer. L’homme d’Amsterdam avait dix ans de moins que l̵
Henri Brémond
Extrait de l'Histoire du sentiment religieux en France - L'école de Port-Royal. Le véritable, le meilleur Pascal, écrit Henri Brémond, n'est pas le Pascal querelleur des Provinciales, le rigoriste misanthrope raillé par Voltaire. C'est celui de
François-René de Chateaubriand
Je suis allé au Puy-de-Dôme par pure affaire de conscience. Il m'est arrivé ce à quoi je m'étais attendu : la vue du haut de cette montagne est beaucoup moins belle que celle dont on jouit de Clermont. La perspective à vol d'oiseau est plate et
Jules Barbey d'Aurevilly
Les sciences vieillissent... les philosophies se succèdent... Mais Pascal, lui, le Pascal des Pensées n'a pas, comme on dit, pris un jour. Toute une armée de géomètres a passé pourtant sur le géomètre du XVIIe siècle et planté plus loin que
Léon Brunschvicg
Les premiers lecteurs des Provinciales furent étonnés d'apprendre qu'elles étaient l’œuvre de Blaise Pascal. « Longtemps, écrit Tallemant des Réaux, on a ignoré qu'il en fût l'auteur; pour moi, je ne l'en aurais jamais soupçonné;
Voltaire
Voici des remarques critiques que j'ai faites depuis longtemps sur les pensées de M. Pascal. Ne me comparez-point ici, je vous prie, à Ézéchias, qui voulut faire brûler tous les livres de Salomon. Je respecte le génie et l'éloquence de M. Pasc
Miguel de Unamuno
La lecture des écrits que nous a laissés Pascal, et surtout celle de ses Pensées, ne nous invite pas à étudier une philosophie, mais à connaître un homme, à pénétrer dans le sanctuaire d’universelle douleur d’une âme, d’u