Pigamon pubescent
Plante vivace (haut : 25 à 250 cm), TIGE ramifiée, FEUILLES alternes en larges panicules horizontales, composées de petites folioles rondes, vert foncé, à trois lobes, disposées par trois, INFLORESCENCE en panicules étalés au bout de longues ramifications. Les FLEURS sont blanches, dénuées de pétales, à étamines longues et épaisses.
Elle pousse en colonie dans les lieux humides et ombragés. Fleurit juste après la St-Jean-Baptiste.
Indigène, commune dans tout le Québec, son territoire s’étend sur tout l’est du Canada jusqu’en Ontario et des États-Unis jusqu’en Indiana.
Dans l’ombre, les étamines pleines de lumière font penser à un feu d’artifice.
Le pigamon pubescent est polygame, c’est-à-dire que le même plan porte des fleurs mâles, des fleurs femelles et des fleurs androgynes.
Usages du pigamon
Comme toutes les renonculacées, le pigamon est toxique. Certains mendiants du Moyen-Âge en ont fait le même usage que la clématite. Les Amérindiens en utilisaient les graines pour confectionner des philtres d’amour, racontent les auteurs du groupe Fleurbec1.
En Europe, le pigamon jaune ou «rue des prés» est connu depuis le Moyen-Âge où on le considérait comme une plante bénéfique.
1. Fleurs sauvages des villes et des champs et en bordure des chemins, volume 2, Fleurbec auteur et éditeur, Saint-Henry-de-Lévis, 1983, p.85