Les Histoires Sand
Samedi le 17 juillet 2004
Autour du livre de M. Mariéton cela recommença, et la fille de la veuve Dudevant prétendit refuser à ce littérateur le droit d'épiloguer sur les turpitudes sentimentales de la bonne amie de Pagello. Elle a perdu son procès. On aura jugé, sans doute, qu'héritière des «droits» elle l'est aussi des scandales, des fructueux scandales, car enfin, George Sand, toute seule, sans ses amants, etmunie d'un seul faix de sa fausse littérature, n'eût produit dans le monde qu'un étonnement modéré. Madame Dudevant refuse-t-elle le surcroît d'héritage que lui vaut, par la vente d'exemplaires, les récentes historiettes vénitiennes ? Ils sont vraiment délicieux, ces héritiers pour qui une gloire - ou une réputation - est une maison de rapport, une ferme, un bateau de commerce, et qui ne permettent pas qu'on dise que la maison est laide, la ferme sale, le bateau avarié ! Allons, madame l'héritière de la bonne amie de Pagello, il faut boire, jusqu'à la lie, l'eau de la cuvette.