Parmi les maronniers
La villa de houblon s'enguirlante,
De houblon et de lierre rampant;
La glycine, des vases bleus, pends;
Des glaïeuls, des tilleuls de Hollande.
Chère main aux longs doigts délicats,
Nous versant l'or du sang des muscats,
Dans la bonne fraîcheur des tonelles,
Dans la bonne senteur des moissons,
Dans le soir, où languissent les sons
Des violons et des ritournelles.
Aux plaintifs tintements des bassins,
Sur les nattes et sur les coussins;
Les paresses en les flots des tresses,
Dans la bonne senteur des lilas
Les soucis adoucis, les couleurs las
Dans la lente langueur des caresses.