« François a voulu largement s’entourer pour rédiger ce document, abordant des sujets disputés, sur lesquels les climatosceptiques l’attendent au tournant."Il a fait travailler beaucoup de monde, des théologiens, catholiques comme d’autres confessions, et s’est appuyé sur les travaux de nombreuses conférences épiscopales », raconte le père Joshtrom Isaac Kureethadam, ancien chef de bureau au dicastère pour le développement humain intégral chargé de l’écologie. " Les scientifiques ont aussi fortement contribué à ce travail. " »
La Croix publie une série de textes qui souligent le 10e anniveraire de l'encyclique Laudato Si.
À lire également, L'éthique écologique et la pensée systémique du Pape François, un commentaire de l'encyclique par Fritjof Capra dans notre site.
L’Agence mondiale antidopage a déclaré mercredi qu’elle a demandé aux autorités américaines d’interdire la tenue des Enhanced Games, qui sont prévus l’an prochain à Las Vegas.
Dans ces jeux, les athlètes sont encouragés à utiliser des drogues de performance, sous supervision médicale. « Cet événement vise à légitimer l’utilisation de substances qui peuvent être potentiellement dangereuses », a expliqué M. Banka aux dirigeants des fédérations sportives, dans le cadre de la rencontre annuelle de l’Association des fédérations internationales olympiques des sports d’été (ASOIF).
Parmi les investisseurs dans ce projet — qui vise à faire la promotion de plans sur mesure de consommation de suppléments et de diverses substances auprès d’éventuels clients — se trouve un groupe soutenu par Donald Trump fils.
«L'historien Timothy Snyder, écrivant à l'occasion du trentième anniversaire de l'attentat à la bombe d'Oklahoma City, a averti que l'administration actuelle crée délibérément des conditions propices aux attaques terroristes, qui peuvent ensuite être exploitées pour justifier des mesures autoritaires. Le schéma est tristement familier à travers l'histoire : affaiblir les institutions conçues pour protéger les citoyens, permettre ou encourager les attaques, puis utiliser le chaos qui en résulte pour éliminer les libertés démocratiques au nom de la sécurité. »
La déploiement des troupes de la DHS - dirigée par Thomas Fulgate, un jeune de 22 ans dont la seule qualification est d'être un ardent partisan du président - à Los Angeles est le parfait exemple de cette stratégie.
Un cri d'alarme de Mike Brock.
« Musk illustre parfaitement le problème avec nos oligarques. Les États-Unis ont produit un groupe impressionnant d'entrepreneurs technologiques qui ont créé des entreprises de renommée mondiale. Mais un certain nombre d'entre eux ne savent pas comment rester dans leur voie. Ils pensent que parce qu'ils sont devenus riches et qu'ils ont réussi dans un secteur d'activité, ils seront bons dans n'importe quel domaine, et ils s'égarent dans des domaines où ils ne sont pas du tout à l'aise.
Le New York Times a récemment cherché à recréer le monde en ligne dans lequel Musk vit en suivant le millier de comptes X qu'il suit. Ce n'est pas le même monde que celui dans lequel je vis, et je suppose que c'est le cas de la plupart des personnes qui lisent ce billet. C'est un monde de théories du complot, de sombres pressentiments et d'attaques virulentes contre les "maniaques marxistes" qui occupent l'autre côté de l'échiquier politique.
Dans ce monde alternatif, le gouvernement américain est un État profond (Deep State) dirigé par des maniaques marxistes qui échappent totalement au contrôle des dirigeants démocratiquement élus. »
Un texte de Francis Fukuyama sur le site Persuasion.
«Aux Etats-Unis, la collusion entre les géants de la tech et l’administration Trump vise à “utiliser l’IA pour imposer des politiques d’austérité et créer une instabilité permanente par des décisions qui privent le public des ressources nécessaires à une participation significative à la démocratie”, explique l’avocat Kevin De Liban à Tech Policy. Aux Etats-Unis, la participation démocratique suppose des ressources. “Voter, contacter des élus, assister à des réunions, s’associer, imaginer un monde meilleur, faire des dons à des candidats ou à des causes, dialoguer avec des journalistes, convaincre, manifester, recourir aux tribunaux, etc., demande du temps, de l’énergie et de l’argent. Il n’est donc pas surprenant que les personnes aisées soient bien plus enclines à participer que celles qui ont des moyens limités. Dans un pays où près de 30 % de la population vit en situation de pauvreté ou au bord de la pauvreté et où 60 % ne peuvent s’offrir un minimum de qualité de vie, la démocratie est désavantagée dès le départ”. L’IA est largement utilisée désormais pour accentuer ce fossé. »
Une recension de Hubert Guillaud - Dans les algorithmes
Selon Bloomberg, les entreprises chinoises spécialisées dans l'IA ont temporairement mis en pause certaines de leurs fonctions de chatbot afin d'empêcher les étudiants de les utiliser pour tricher lors des examens universitaires nationaux. Du 7 au 10 juin, plus de 13,3 millions d'étudiants chinois passent les rigoureux examens nationaux, chaque étudiant se battant pour obtenir l'une des places limitées dans les universités du pays. Il est déjà interdit aux étudiants d'utiliser des appareils tels que les téléphones et les ordinateurs portables pendant les épreuves qui durent plusieurs heures. La désactivation des chatbots d'IA constitue donc un filet de sécurité supplémentaire pour empêcher la tricherie pendant la saison des examens.
À lire dans The Verge (en anglais).
Des voix de plus en plus nombreuses commencent à émettre l'hypothèse que les très nombreuses volte-faces de Trump auraient pour objectif de créer de l'incertitude et de la volatilité au sein des marchés. Instabilité qui profiterait aux proches du président et aux membres du cabinet.
«Il est facile de rejeter le comportement de Trump en le qualifiant de fou ou d'incompétent. Mais il soulève une question troublante : s'agit-il d'un effort délibéré - tout droit sorti du guide pour le parfait autocrate - pour créer une volatilité que le président et ses acolytes peuvent exploiter ? Et s'il ne s'agissait pas d'incompétence, mais d'une stratégie ?
Le chroniqueur du Financial Times Robert Armstrong a inventé le terme parfait pour moquer l'inconstance apparente de Trump: TACO - Trump Always Chickens Out. Mais M. Armstrong nous a dit lors d'un podcast que le chaos était peut-être le but recherché : Trump et son équipe ont un tel mépris pour le système qu'ils ne voient aucun risque à brûler le village pour le sauver.
Ces fluctuations politiques ont créé une association d'« incertitude toxique » avec la marque USA. L'annonce de plus de 50 politiques tarifaires nouvelles ou révisées en l'espace de quelques mois n'a aucun sens, jusqu'à ce qu'elle en ait un. La manipulation du marché par Trump fonctionne comme un jeu de carnaval - elle est truquée. La maison gagne toujours, car elle sait quand la musique est sur le point de s'arrêter.»
Un texte du Prof Galloway (en anglais).
Il est loin le temps où les pionniers des cryptomonnaies défendaient à grands coups d'idéaux l'utilité des nouvelles monnaies digitales, leur autonomie totale vis-à-vis des systèmes financiers et des gouvernement. À la récente conférence Bitcoin, à Las Vegas, Coinbase, le plus grand détenteur de bitcoins au monde, annonçait en grande pompe que la compagnie serait un commanditaire majeur d'America250, la grande et coûteuse parade militaire dont rêve le président Trump depuis qu'il a assisté à la parade du 14 juillet sur les Champs-Élysées. Il est bon de rappeler qu'il n'y a pas si longtemps le patron de Coinbase, Brian Amrstrong, se targuait d'éviter de mêler politique et affaires, que sa compagnie devait demeurer "un refuge contre la polarisation de plus en plus présente dans le monde".
Ce qui ressort clairement de la conférence (dont le prix d'entrée variait de 200$ à 21 000$ - sans compter un souper à 1M$ avec le président et sa famille), est que le parti républicain est à vendre et qu'il existe des façons très claires d'accéder aux bonnes grâces de l'administration Trump. Entre autres, en finançant généreusement les coffres du parti pour s'assurer d'une autre victoire républicaine en 2028.
« Les crypto-monnaies ont fait élire Trump », affirme Greg Grseziak, un agent d'influenceurs crypto-monnaies. « Dans quatre ans, la Bitcoin Conference sera le plus grand événement de la course à la présidence. »
Les purs et durs, qui croient toujours au projet initial d'un outil d'échange au service de tous, ont pu faire valoir leur indignation face au dévoiement de l'industrie. À grands coups de "f... y..", ils ont dénoncé l'absence de morale - dénonciation paradoxale lors d'un événement qui s'annonce comme un des hauts lieux de la dépravation, où les drogues de synthèse et la prostitution attirent autant l'audience très largement masculine que les discussions sur les cryptomonnaies - des grandes plateformes qui se sont alliées avec la famille Trump. "Ce que vous faites est en fait immoral et mauvais. Vous blessez les gens. Vous voulez activement utiliser l'État pour mettre en œuvre la violence contre les autres", de dire Eric Cason, l'auteur de Cryptosovereignty. Encore, aurait-il fallu que leurs voix se rendent jusque dans les salons feutrés réservés à ceux qui avaient acheté le Whale Pass à 21 000$ en échange d'un accès direct aux sénateurs ou aux hauts-cadres de l'administration américaine qui attendaient leurs courtisans.
Un article à la lire dans The Verge (en anglais).
Notre collaborateur, Marc Chevrier, professeur de science politique à l'UQÀM, a donné une entrevue au Journal de Montréal sur la question de la rémunération de nos dirigeants dans le secteur public.
«Les salaires toujours plus énormes des hauts dirigeants des sociétés d’État sont un signe que nous avons perdu le sens du service public, déplore un politologue. "Au Québec, on aime se péter les bretelles en disant qu’on est une petite Suède d’Amérique du Nord, une social-démocratie. Bien je m’excuse, mais une social-démocratie ne fabrique pas des millionnaires avec de l’argent public", tonne Marc Chevrier»
Le Journal a rajouté une enquête sur les millionnaires de la Caisse de dépôt, qui ne connaît pas la « finitude » pour ses dirigeants.