D'un point de vue philosophique, la conception que se fait chaque école du fatum est corrélative de sa conception de la liberté.
Où on voit que le destin laisse une certaine liberté à l'individu.
La loi de partage que les dieux ont conçue pour les hommes n'est pas celle de l'égalité: au lieu de l'immortalité en partage, ils ont une «part de mort».
Pour l'épicurisme, nous sommes toujours libres d'être heureux; ni la fortune ni la fatalité ne dirigent les actions du sage qui pense vrai que notre destin n'est pas écrit dans les cieux.
La présentation de la vie et de l'oeuvre du «cordelier docteur» est l'occasion pour l'auteur de mettre à jour la structure ou les critères sémantiques du fatalisme.
Pour Aristote, le destin existe mais il n'est pas universel; l'art est un contre-destin qui confère à l'homme sa liberté.
Nonobstant la fière indifférence du libre penseur, il y a longtemps que les mentalités sont hantées par la croyance au pouvoir des astres, des nombres... ou des écailles de tortue.
De la négation du destin à son autorisation.
Où on voit que le destin se conjugue avec la justice.
La liberté du jugement et de l'impassibilité.