«On peut suivre graphologiquement, à travers la touche tourbillonnante de Van Gogh la saturation de l'univers sensible; la spirale, le tourbillon, la volute... sont des formes évolutives d'un phénomène, le rond, dont Bachelard a dit le contenu de sécurité. [...] Dans les spirales de Van Gogh, comme dans la saturation des astres de La Nuit étoilée par agrandissement du rond lui-même, un centre immobile dirige l'évolution phénoménale de l'objet. L'exemple de la touche tourbillonnante de Van Gogh en plein accord avec l'évolution de son psychisme aberrant , montre que la saturation phénoménale tend à s'éloigner de la sécurité, pour une insécurité orientant le Crépusculaire vers un domaine non grégaire, régi par des lois autres.» (M. Guiomar, Principes d'une esthétique de la Mort, José Corti, 1988, p. 208)