Μή, φίλα ψυχά, βίον ἀθάνατον
σπεῦδε, τὰν δ' ἔμπρακτον ἄντλει μαχανάν
[O mon âme, n'aspire pas à la vie immortelle,
mais épuise le champ du possible !]
Pindare, Pithyques, III
Passage tiré de: «Introduction aux images de la France», dans Regards sur le monde actuel, Paris, Librarie Stock, c 1931
Valéry invoque ci-dessous un lointain temporel qui évoque la relativité d'Einstein.
«Tout ce qui n'est pas de l'éternité retrouvée est du temps perdu.» (G.Thibon)
Je ne vois pas quel livre peut valoir, quel auteur peut édifier en nous ces états de stupeur féconde, de contemplation et de communion que j'ai connus dans mes pr
L'eau, métaphore de l'intelligence.
« M. Paul Valéry a écrit pour un volume, consacré à Stéphane Mallarmé, que doit publier prochainement M. Jean Royère une préface que nous sommes heureux de publier ici. Ce texte est rédigé sous la forme d'une lettre adressée à M. Jean Ro
Trente ans avant les essais de Vance Packard sur la persuasion clandestine ou de Marcuse sur la société de consommation, Paul Valéry explique la génèse des besoins artificiels, tout en évoquant les assauts, dangereux à ses yeux, dont la sensib
Quel philosophe aura dit le changement mieux que ce poète?
Écrite au plus dur de la guerre, et contre son angoisse, La Jeune Parque fut conçue comme un exercice propre à mettre en oeuvre bien des recherches théoriques des Cahiers, et à initier en retour d’autres réflexions, mais également comme le t
Les modernes ont reproché à la chrétienté d'avoir sacrifié le monde à Dieu, tort qu'ils ont voulu redresser en sacrifiant Dieu au monde. On passa ainsi de Dieu sans le monde, au monde sans Dieu. Paul Valéry appelle de ses voeux un Dieu fait mo