Mon cher ami,
J’ai d’abord dévoré votre volume d’un bout à l’autre, comme une cuisinière fait d’un feuilleton, et maintenant, depuis huit jours, je le relis, vers à vers, mot à mot et, franchement, cela me plaît
La manie du rabaissement, qui est la lèpre morale de notre époque, a singulièrement favorisé ce penchant dans la gent écrivante. La médiocrité s'assouvit à cette petite nourriture quotidienne qui, sous des apparences sérieuses, cache le vide
Comment vous remercier, monsieur et cher maître, de l’envoi de votre livre (*)? Comment vous dire l’enchantement où cette lecture m’a plongé?
Mais laissez-moi d’abord un peu parler de vous, c’est un besoin que jR