Μή, φίλα ψυχά, βίον ἀθάνατονσπεῦδε, τὰν δ' ἔμπρακτον ἄντλει
Trois caractères distinguent nettement le français des autres langues occidentales: le français, bien parlé, ne chante presque pas. C’est un discours de registre peu étendu, une parole plus plane que les autres. Ensuite: les consonnes en français sont remarquablement adoucies
[...] Tout puissants étrangers, inévitables astresQui daignez faire luire au lointain temporelJe ne sais quoi de pur et de surnaturel;Vous qui dans les mortels plongez jusques aux larmesCes souverains éclats, ces invincibles armes,Et les élancements de votre éternité,Je suis seule
Ces jours qui te semblent videsEt perdus pour l’universOnt des racines avidesQui travaillent les déserts[...]Patient, patience,Patience dans l’azur!Chaque atome de silenceEst la chance d’un fruit mûr![...]
«Parfois, visible et claire, rapide ou lente, elle se fuit avec un murmure de mystère qui se change tout à coup en mugissement de torrent rebondissant pour se fondre au tonnerre perpétuel des chutes écrasantes et éblouissantes, porteuses d'arcs-en-ciel dans la vapeur.Mais tantôt
« Vous avez souhaité qu'une étude sur Mallarmé, quoique toute pieuse, profonde, et pleine d'amour comme vous l'aviez conçue et l'avez heureusement achevée, s'ouvrît néanmoins par quelques feuillets d'une autre main que la vôtre, et vous m'avez demandé de les écrire.M
Tes pas, enfants de mon silence,Saintement, lentement placés,Vers le lit de ma vigilanceProcèdent muets et glacés.Personne pure, ombre divine,Qu'ils sont doux, tes pas retenus !Dieux !... tous les dons que je devineViennent à moi sur ces pieds nus ! Si, de tes lèvres avancées,Tu pr