Si l’on connaît Maurice Maeterlinck (1862-1949) le dramaturge (Pelléas et Mélisande, qui a inspiré l’opéra de Debussy), si l’auteur d’ouvrages sur la vie des insectes sociaux (abeilles, term
J'ai perdu ces jours-ci un petit bouledogue. Il venait d'accomplir le sixième mois de sa brève existence. Il n'a pas eu d'histoire. Ses yeux intelligents se sont ouverts pour regarder le monde et pour aimer les hommes, puis se sont refermés sur le
Lettre datant de juin 1897, dans laquelle Maeterlinck s'incline devant le génie de Bloy.
On m’a demandé bien souvent, depuis la Vie des Abeilles, d’éclaircir l’un des mystères les plus redoutés de la ruche : à savoir la psychologie de ses irrésistibles, de ses inexplicables, soudaines et parfois mortelles colères
IIl y avait une fois deux frères, dit un vieux conte serbe. L'un était actif et malheureux, l'autre paresseux et comblé de prospérités. Le frère malheureux rencontre un jour une belle jeune fille qui gardait des moutons en filant un fil d'or. Â
Il s'agit du texte d'une introduction à une édition des Lettres à Lucilius, traduites par Antoine Pintrel.
Mais bientôt celle-ci [la lumière] s’aventure dans l’espace ; les pensées nuptiales de la terre s’éclairent et se purifient ; les ébauches disparaissent, les demi-rêves de la nuit s’évanouissent comme un brouillard empo
Savons-nous ce que serait une humanité qui ne connaîtrait pas la fleur ? Si celle-ci n’existait pas, si elle avait toujours été cachée à nos regards, comme le sont probablement mille spectacles non moins féeriques qui nous environnent ma
Il convient, parmi nos soucis intellectuels, de s'occuper parfois des aptitudes de notre corps et spécialement des exercices qui augmentent le plus sa force, son agilité et ses qualités de bel animal sain, redoutable et prêt à . faire face à tou
(...) on trouve dans le bonheur une humilité plus profonde et plus noble, plus pure et bien plus étendue que celle qu'on trouve dans le malheur. Il y a une humilité que l'on doit mettre au nombre des vertus parasites, avec l'abnégation stérile,