C‘est dans les promesses d’égalité que Jean de Sincerre voit la première cause des maux qu’il diagnostique et auxquels on ne pourra remédier que lorsque les contemporains dominants, indissociablement démocrates, libéraux et consommateurs-prédateurs-gaspilleurs, sortiront de leur narcissisme, suite par exemple à l’engloutissement de New-York dans l’Atlantique.
Tout a commencé, je crois, ce jour où je m’étais rendu à la requête de quelques amis qui m’avaient prié d’entretenir un public d’amateurs sur ce que les poètes latins pouvaient avoir à dire sur l’amour et donc, bien entendu, sur la Femme. Je pris la parole devant un auditoire assez familier avec la langue pour que je puisse référer au texte même de mes auteurs, condition nécessaire pour en goûter la beauté, et même en comprendre le sens. Je me souviens de l’essentiel de mon allocution, dont j’ai conservé des notes, et je la résume ici.
Non seulement les yeux de mon auditrice m'étaient-ils familiers, mais c'étaient identiquement ceux qui m'apparaissaient chaque fois que je contemplais mon reflet dans une glace. Je ne sais quelle force m'attirait vers elle et que je sentais réciproque. Je lui souris avec bienveillance et elle s'approcha de moi pour se joindre au groupe de discussion qui s'était formé.
Voici trois articles témoignent du désir des hommes de prendre la parole sur les relations homme femme.
Reconnassant le bien-fondé des droits que la femme s’est acquis au cours des 100 dernières années, l'auteur s’inquiète aussi de la voir délaisser les champs de l’amour où elle excelle, pour rivaliser avec l’homme et convoiter les honneurs factices que distribue la société.
Lorsqu’il est question de féminisme, l’observateur s’étonne de certains relents mystiques qui accompagnent la longue marche vers l’égalité. Comme toute mystique, le récit féministe impose très souvent un silence pénétré qui étouffe toute argumentation critique.
Au-delà des propos satyriques du cinéaste à l’endroit des tristes dérives de notre société, les relations entre les hommes et les femmes constituent le sujet le plus profond du plus récent film de Denys Arcand, reçu par plusieurs comme une satire de la gauche identitaire.
Deux élections législatives ont ébranlé l’Europe au début de l’été 2024, celles du 4 juillet pour renouveler la Chambre des communes britannique et celles des 26 et 27 juin, ainsi que des 6 et 7 juillet pour regarnir l’Assemblée nationale française. Dans les deux cas, il s’est agi de scrutins anticipés.
L’histoire nous apprend que bien des tyrans, bien des rois ont assuré le règne de la justice mieux que bien des démocrates. On néglige le fait que c’est du côté de la justice qu’il faut chercher le grand critère en politique et non du côté d’un régime particulier.
Se plaçant sous le patronage de Lionel Groulx pour qui le Canada français appartenait à l’espèce tragique des peuples au bord du néant, Drapeau élabore dans un ouvrage publié en 1959 une pensée constitutionnelle, doublée d’un plan économique. Avant même Jean Lesage, Drapeau défend la construction d'un véritable « État du Québec ».
L’appellation aide médicale à mourir présente cette pratique comme un acte de compassion, mais en fait, on est en présence d’un acte médical qui consiste à aider des gens à se suicider ; un médecin, qui a prêté le serment de ne jamais provoquer la mort délibérément, enlève la vie à un malade. Qu’on ait légiféré pour rendre un tel acte légal ne change rien au fait qu’il s’agit bien d’une aide au suicide.
L’IVG n’est certainement pas un « bien » auquel une femme aspire mais plutôt un geste auquel elle se résigne lorsqu’elle considère ne pas pouvoir agir autrement.
«– Mon conseil, Simon, c’est de continuer à faire tout ce que tu fais. Ne change rien ! Mais fais tout avec plus d’amour ! Je me redis souvent la devise de Shakespeare : "On peut faire beaucoup avec la haine, mais avec l’amour encore plus." »
Sous forme de synthèses, une trentaine, autant de rivières issues du même fleuve, autant de balises pour un retour à la vie dans toutes les sphères d'être et d'activité.
Toutes les formes de vie sont liées entre elles comme les éléments d'un écosystème. De sorte que lorsque la vie est attaquée dans une culture, elle se retire de toutes ses manifestations, des communautés et des écosystèmes aussi bien que des personnes et de leurs créations: maisons, villes, œuvres d'art, à l'instar de la mer qui, à marée descendante, se retire uniformément de toutes les baies. Le retour de la vie ne peut s'opérer que de la même manière, simultanément dans toutes les manifestions de la vie.
Voici un premier groupe de synthèses ayant des affinités particulières entre elles en rapport avec les thèmes de cette lettre : beauté, christianisme, appartenance, éducation, caractère et personne, désengagement. Suite sur le site et dans les prochaines lettres.
Jacques Dufresne