Faits saillants, 9 novembre 2021
La majorité des pays ne sont pas prêts à en affronter les conséquences des changements climatiques. - La base de la stratosphère s'élève de 50 à 60 mètres par décennie à cause du réchauffement de la couche d'air en-dessous. - Plus de 450 organismes financiers de 45 pays, et gérant des actifs de $130 000 milliards, ont accepté de prioriser les investissements verts. - Le ministre des affaires internationales de Tuvalu, menacé de disparition à cause de la montée des eaux, s'est adressé à la conférence de Glasgow par vidéo, les pieds dans l'eau de mer jusqu'aux genoux.
Extraits de la revue de presse de l’American Meteorological Society
Le climat a fait des siennes partout dans le monde cette année mais selon un rapport des Nations Unies la majorité des pays ne sont pas prêts à en affronter les conséquences. Il faut poursuivre les efforts de réduction des émissions mais il faut aussi prévoir et mettre en place des mesures d'adaptation car la tendance à la hausse ne pourra pas être arrêtée rapidement.
https://www.theguardian.com/environment/2021/nov/04/countries-have-failed-to-adapt-for-unavoidable-climate-damage-un-says
Les changements climatiques ont un impact sur la structure du profile atmosphérique, de telle sorte que la base de la stratosphère s'élève de 50 à 60 mètres par décennie à cause du réchauffement de la couche d'air en-dessous. Il y a aussi d'autres causes mais la plus grande partie est attribuable à l'influence humaine.
https://www.sciencedaily.com/releases/2021/11/211108130900.htm
La combinaison température et humidité élevées créent des conditions de stress thermique pour 68 millions de personnes dans le monde, où on a l'équivalent de 32 degrés C et 100% d'humidité relative. Si la hausse atteint 2C ça deviendra un problème pour un milliard de personnes, et pour près de la moitié de la population mondiale avec un écart de +4C. On ne tient compte ici que du bien-être des gens et non pas des sécheresses, incendies et insécurité alimentaire.
https://www.metoffice.gov.uk/about-us/press-office/news/weather-and-climate/2021/2c-rise-to-put-one-in-eight-of-global-population-at-heat-stress-risk
Extraits de la revue de presse d’Environnement et changement climatique Canada
Plus de 450 organismes financiers de 45 pays, et gérant des actifs de $130 000 milliards, ont accepté de prioriser les investissements verts. Elles en informeront leurs clients et exigeront des détails sur les risques climatiques auxquels ils font face. La Chine, la Russie et l'Inde ne font cependant pas partie de cette alliance, et en pratique aucune obligation ou échéance n'est annoncée en ce qui concerne les investissements déjà engagés dans les industries fossiles.
https://www.cbc.ca/news/world/cop26-130-trillion-net-zero-gfanz-1.6235060
Parmi les 40 000 participants à la conférence de Glasgow le contingent le plus important est celui de l'industrie pétrolière avec 503 personnes accréditées provenant de 27 pays et ayant des liens avec 30 entreprises de l'industrie. Le second contingent, et la délégation nationale la plus importante, est celle du Brésil avec 479.
https://www.bbc.com/news/science-environment-59199484
Sans réduction des émissions de carbone le réchauffement climatique propagerait des températures dignes du désert du Sahara sur 19% de la surface habitable terrestre, la rendant insupportable pour trois milliards de personnes en 2070, sur une population totale prévue de neuf milliards. Chaque degré de réchauffement par rapport aux conditions actuelles signifie qu'un milliard de personnes se retrouveront en-dehors de la zone habitable.
https://financialpost.com/financial-times/climate-change-could-bring-near-unliveable-conditions-for-3-billion-people-say-scientists
Ailleurs sur la toile
Le ministre des affaires internationales de Tuvalu s'est adressé à la conférence de Glasgow par vidéo, les pieds dans l'eau de mer jusqu'aux genoux. L'état insulaire du Pacifique est particulièrement menacé par la montée des eaux étant donné son altitude maximale de 4.6 mètres et moyenne de moins de 2 mètres. Le ministre appelle la communauté internationale à réagir immédiatement pour éviter la disparition de son pays.
https://www.cnn.com/2021/11/08/world/tuvalu-minister-climate-crisis-intl-hnk/index.html