Jean Paul Lemieux

1904-1990

«Dans le témoignage qu'il a su donner de son époque, tout en traduisant lui-même ses plus profondes aspirations comme ses plus obscures angoisses, nous serions portés à dire de Jean Paul Lemieux, que nul plus que lui, en définitive, n'aura traduit hic et nunc notre solitude, notre misère, notre hantise de la mort, de même que notre besoin de rêve, notre soif d'absolu.
En d'autres termes, l'homme que représente la saga de Lemieux, peut à la fin correspondre à cet homme qui tournerait littéralement le dos au soleil. Inflexible quotidien, immense désert à traverser, tout peut devenir effectivement conspiration contre un être par essence précaire. Pourtant, en un sens, cet homme n'était simplement vu qu'à contre-jour. Autour de lui, régnait l'espace, l'espace à franchir. Mais seule, en cette nuit cauchemardesque, l'espérance, flamme sans cesse nouvelle, pouvait encore éclairer une âme. »

MARCEL NADEAU, Jean Paul Lemieux, peintre, L'Agora, février 1995


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«Jean Paul Lemieux (1904-1990), rappelle-t-il, a peint des tableaux dont le pouvoir d'attraction a été salué par un indéniable succès populaire et critique. Mais au-delà du charme apparent de certains sujets, il y a le parcours émouvant du peintre des grands espaces, des gens du Nord, de l'âme collective québécoise partagée entre la nostalgie du passé et les inconnues de l'avenir.»

JOHN PORTER, directeur du Musée du Québec à l'occasion de l'imauguration de la salle Jean Paul Lemieux, le 10 mai 2001.

 

 

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Jean Paul Lemieux peintre

Marcel Nadeau
Dans le témoignage qu'il a su donner de son époque, nul plus que Jean-Paul Lemieux n'aura traduit notre solitude, notre misère, notre hantise de la mort, de même que notre besoin de rêve, notre soif d'absolu.



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