La chanson est un chant de l'âme dont les paroles jointes à la musique ont pour but d'influencer ou de charmer l'humeur.
Les chansons de gestes sont des poèmes narratifs chantés.
Depuis qu'on fredonne des chansons, certains considèrent que l'essentiel réside dans la mélodie, alors que d'autres prétendent que les paroles sont les éléments les plus importants. S'il est vrai que dans d'innombrables situations, c'est la mélodie qui revient en tête et qui est fredonnée ou sifflée, il n'est pas moins exact que les paroles et le titre donnent son sens à la mélodie et dépeignent l'humeur précise que voulait exprimer l'auteur pour incarner sa mélodie.
Ces deux versans de la chanson que sont les paroles et la musique forment, dans toutes les sociétés et à toutes les époques, un domaine de création esthétique unique et porteur d'un état d'âme complet de l'individu ou du peuple. Ainsi, cette forme d'art mineur recèle dans son petit format une valeur culturelle et sociale au même titre que les arts dits plus nobles et plus élaborés. (C. G.)
«Un moment d'émotion. Une connivence partagée. Pour l'atteindre, ça va vous paraître ridicule, mais bon, il faut un équilibre entre les mots, les notes, les arrangements et l'interprète. Foule sentimentale chanté par un autre qu'Alain Souchon ne serait plus la même chanson» (Jean-Jacques Goldman)
Avec la professionnalisation des métiers artistiques, les auteurs et compositeurs des chansons n'ont pas échappé aux querelles de juridication sur les droits d'auteur. Les chansons, interprétées par tous, sur toutes les scènes et reprises par tous les médias du divertissement, ont vite été encadrées par une gestion sévère des sociétés d'auteurs, dès la seconde moitié du XXe siècle.
Il reste que les redevances pour l'exécution d'une chanson ne touche que les performances professionnelles ou publiques; la vraie vie des chansons est ailleurs, sur les lèvres et dans le coeur de chacun de ceux qui fredonnent pour se souvenir ou pour rêver. (C. G.)