Arc-en-ciel

Descartes a étudié l'arc-en-ciel dans la Dioptrique. Ayant analysé l'arc-en-ciel modélisé par Thierry de Freiberg, il en vest venu à la conclusion que les couleurs sont dues à des réfractions successives des rayons solaires par les goutelettes d'eau; il a pu ainsi établir nettement que des couleurs différentes correspondent à des angles de réfraction différents.

Essentiel

Pour Nietzsche, l'arc-en-ciel est le pont vers le surhomme.
«Je veux me joindre aux créateurs, à ceux qui moissonnent et chôment : je veux leur montrer l'arc-en-ciel et tous les échelons qui mènent au Surhomme.[...]
Ce n'est que là où finit l'Etat, que commence l'homme qui n'est pas superflu : là commence le chant de la nécessité, la mélodie unique et irrem-plaçable.
Là où finit l'Etat, - regardez donc, mes frères ! Ne voyez-vous pas l’arc-en-ciel et le pont du Surhomme? ”[...]

Car il faut que l’homme soit délivré le la vengeance : ceci est pour moi le pont qui mène aux plus hauts espoirs, et c’est mon arc-en-ciel après de longs orages.[...]»
Ainsi parlait Zarathoustra

Enjeux

Dans la Dioptrique, après avoir expliqué l'arc-en-ciel, Descartes propose aux puissants de ce monde d'utiliser les lois qu'il vient de découvrir pour impressionner le bon peuple. À la fin de sa célèbre explication , il écrit: «Et ceci me fait souvenir d’une invention pour faire paraître des signes dans le ciel, qui pourraient causer grande admiration à ceux qui en ignoreraient les raisons». Suivent une série de conseils techniques indiquant la façon de produire un spectacle propre à assurer la gloire de son inventeur, de même que celle du prince qui lui paie une pension. Au moyen de fontaines disposées en série et savamment construites où couleraient des huiles et des alcools à la place de l’eau, «on pourra faire, précise Descartes, que ce qui paraîtra coloré ait la figure d’une croix ou d’une colonne, ou de quelque autre chose qui donne sujet à l’admiration». Mais à quoi bon, ajoute le philosophe, se donner la peine de produire un spectacle aussi ingénieux si l’on ne peut pas l’offrir à tout un peuple? «Mais j’avoue qu’il y faudrait de l’adresse et de la dépense, afin de proportionner des fontaines, et faire que les liqueurs y sautassent si haut, que ces figures pussent être vues de fort loin par tout en peuple, sans que l’artifice s’en découvrît» (Oeuvres et lettres de Descartes, Paris, La Pléiade, 1958, p. 243- 244).

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