Paideia, la formation de l'homme québécois

Jacques Dufresne

Un hommage à Benoît Lacroix mort le 2 mars 2016

Je relis ce qui à ma connaissance est le plus beau livre jamais écrit sur l’éducation : Paideia ou la formation de l’homme grec. Tenant pour acquis que nous devenons ce que nous voyons et entendons, goûtons et sentons, l’auteur, Werner Jaeger, met l’accent sur la convergence du milieu de vie et de l’enseignement formel dans la formation de l’homme grec.
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Paideia
est un mot grec signifiant éducation. Le philologue allemand Werner Jaeger lui a donné un sens plus précis et plus évocateur. La paideia est pour lui une formation donnée à la fois par la cité et par un enseignement formel qui est lui-même en harmonie avec ce qu'enseigne la cité de façon informelle: on imagine un philosophe grec expliquant l'idée d'harmonie à ses disciples en présence d’une musique ou d'un temple qui sont eux-mêmes des incarnations de cette idée. On pourrait résumer ainsi la paideia: nous ne pouvons former (au sens de concevoir) que les idées par lesquelles nous avons été formés (au sens de modeler)... et inversement. Commentant Platon et Protagoras, Jaeger écrit: «l'harmonie et le rythme de la musique doivent être communiqués à l'âme pour que, à son tour, celle-ci devienne harmonieuse et obéisse aux lois rythmiques.» 1
Victor Hugo a évoqué cette symbiose entre l'homme et la cité de façon saisissante:

Moi, le temple, je suis législateur d'Éphèse;
Le peuple en me voyant comprend l'ordre et s'apaise;
Mes degrés sont les mots d'un code, mon fronton
Pense comme Thalès, parle comme Platon,
Mon portique serein, pour l'âme qui sait lire,
A la vibration pensive d'une lyre.
Source

Lewis Mumford a aussi écrit de très belles pages sur la formation de l'homme par la cité. Évoquant une fête dans la Florence du Moyen Âge, il écrit:  «La vie s'épanouit dans cette dilatation des sens: sans elle, le battement du cœur est plus lent, le tonus musculaire plus faible, la prestance disparaît, les nuances de l'œil et du toucher s'estompent, il se peut même que la volonté de vivre soit atteinte. Affamer l'œil, l'oreille, la peau c'est courtiser la mort tout autant que de se priver de nourriture.»2

Une équipe de planificateurs ne pourraient pas, depuis l’édifice H à Québec, jeter les bases d’une éduction formelle et d’un environnement (au sens esthétique) lui correspondant. La paideia en Grèce fut l’œuvre de la vie, c’est-à-dire d’une histoire en symbiose avec une géographie convergeant vers une pensée formelle elle-même nourrie par cette histoire et cette géographie.

Tout a commencé ainsi au Québec. Comme en Grèce, mais selon des modalités différentes, c’est l’eau qui ici, à l’autre extrémité de l’Occident, a été l’âme de ce que j’appellerai le paysage formateur. Comment expliciter cette intuition sans tomber dans quelque excès, sans prêter à la formation de l’homme québécois une originalité qu’elle n’a pas eue, sans tomber dans des généralisations abusives? Comment surtout donner corps à une intuition si englobante en quelques pages? Comment enfin éviter de sembler embellir le passé où l’on peut espérer trouver de beaux exemples"

J’étais sur le point de renoncer à ce projet quand j’ai appris la mort de Benoît Lacroix, l’un des personnages québécois les plus attachants, les plus respectés et les plus aimés du dernier siècle. Il est mort à cent ans. J’ai vite retrouvé dans ma bibliothèque le livre Dits et gestes de Benoît Lacroix 3qui allait achever de me convaincre que mon intuition s’appliquait parfaitement à cet homme, et peut-être, dans une moindre mesure à l’ensemble des Québécois qui sont nés avant ou au début de l’industrialisation.

C’est un article de Louis Cornellier, paru dans Le Devoir en 2012, qui m a mis sur cette piste. Citant Benoît Lacroix, il écrit« ‘’Teilhard de Chardin m’inspire par sa manière de relier l’univers à nos croyances. Il m’encourage à suivre mes petites tendances dites cosmiques. Moi qui aime le fleuve, la montagne, la terre et les étoiles.’’ Ému par les outardes qui lui ‘’chantent encore l’amour des grands espaces qui appellent l’infini ‘’, Lacroix n’hésite pas à se demander si elles seront au ciel. Puis-je avouer, à mon tour, que je l’espère aussi.»

Je savais déjà que Benoît Lacroix est né à St-Michel de Bellechasse, près du Fleuve et qu’il a fait son cours classique au collège de Ste-Anne de la Pocatière. Il a achevé de m’en convaincre : Le Québec, c’est l’eau : l’eau glacée de la neige, l’eau salée de la mer, l’eau douce du fleuve et de ses affluents, celle des lacs, longtemps plus nombreux que les habitants, celle enfin des grandes rivières du Nord qui nous donnent leur énergie.

Pendant les trois premiers siècles de notre histoire, tout s’est passé ici sur les bords de la mer, du fleuve et de ses nombreux affluents. Nous avions en permanence le regard tourné vers l’eau de nos origines et celle de notre destinée : l’aventure, dont les coureurs des bois, des coureurs d’eau avant tout, avaient donné l’exemple. Avant les voitures et les avions, tout était déjà ici invitation au voyage.

Ce que Benoît Lacroix a bien compris :

«CANADIENS français, la mer a été pour plusieurs d'entre nous le premier milieu naturel. Déjà, les Québécois, les Acadiens savent que la mer jusqu’au milieu du XXe siècle, a été leur grande et unique voie d'accès à l’Europe. Leurs fondateurs n'étaient-ils pas d'infatigables marins ? Ce sont leurs récits, leurs chants, leurs légendes et leurs contes maritimes, venus de France pour la plupart, qui ont créé notre première littérature orale et servi ensuite plusieurs écrivains.
 
Marins, pêcheurs, draveurs, canotiers et autres « voyageurs » canadiens ont perpétué cet héritage et développé à leur tour une sagesse que la mer seule peut donner. Tant de mots, tant de tournures, locutions, prononciations d'ici, dont plusieurs remontent au Moyen Âge, disparus en France parfois, font partie de notre patrimoine. Le pêcheur gaspésien aujourd'hui encore dévire sa tête au lieu de la détourner; il amarre au lieu d'attacher ; il grouille au lieu de bouger. Au Canada français, on embarque toujours dans l'avion, dans sa voiture, plutôt : que d’y monter ; on va greyer son enfant plutôt que de l'habiller ;» 4


Comme tant d’autres québécois de sa génération, Benôit Lacroix a rêvé de devenir missionnaire. «Cet être libre parle, dans son témoignage de missions, d’ailleurs du fleuve qui coule et du train qui passe.. A-t-il déjà regardé avec autant d’amour un champ de blé, qu’il a regardé le fleuve?»5

L’eau nous inspirait, l’eau nous nourrissait, l’eau nous transportait, l’eau nous sanctifiait. Benoît Lacroix est demeuré sensible aux aspects de la religion populaire touchant l’eau. «Il faut reconnaître écrivait-il, que la fonte des neiges, l'eau des érablières, les crues toujours possibles, les débordements des rivières et les débâcles font tout naturellement que le symbolisme religieux de l'eau peut-être davantage présent à l'homme d'ici à la recherche de «son flacon d'eau bénite» et de «son eau de Pâques.»6

  L'eau nous habituait à la pensée que tout nous est donné, que tout est gratuit plutôt que mérité. Notre mérite consistait à construire de belles maisons, de belles églises et de beaux cimetières, toujours près de l’eau. Cette évidence que tout nous était donné faisait de nous des êtres humbles, religieux. C’est le fleuve qui était grand. Devant lui nous étions tous petits, mais devenus grands par lui, tout en restant égaux. Les manoirs de nos seigneurs n’étaient que des maisons semblables aux autres, seulement un peu plus grandes.

«Même si, par plaisir autant que par devoir, j'ai beaucoup voyagé, c'est encore ici au pays que je me retrouve. Et vite je m'explique avant que ne soient déjà trop alertés certains réflexes. Mon pays que je n'ai jamais quitté intérieurement, mon pays qui a peu à voir avec les États-partis, mon pays, don de Dieu, don reçu avant d'être choisi, c'est le Troisième Rang ouest de la paroisse Saint-Michel-de-Bellechasse.Je n'ai sûrement pas mérité de voir durant toute mon enfance ces paysages merveilleux de Bellechasse. Au sud, les Appalaches ; au nord, les Laurentides, et plus près, à Saint-Michel, en face, l'Ile d'Orléans ; en bordure du village, le fleuve Saint-Laurent.
 
Pourquoi ai-je le goût des grands récits cosmiques de la Genèse ? Pourquoi ai-je une prédilection pour les longues surfaces, pour la pensée globale, pour les grandes fresques de Chagall, pour les tapisseries de Micheline Beauchemin, pour les peintures de Jean-Paul Lemieux ? D'où vient ce goût de l'espace élargi ? D'où vient cet amour pour les poèmes de Saint-Denys Garneau, Regards et Jeux dans l'Espace, sinon des paysages de mon enfance et du magnifique panorama que nous avions quand nous arrivions sur la côte du Deuxième Rang : le fleuve, l'île, les montagnes.
 
Ce goût de l'ESPACE, je le tiens aussi de mon père qui, chaque matin, je le revois encore, interrogeait les quatre points cardinaux à la manière amérindienne, tout comme il interrogeait les nuages et le vent. C'était, disait-il, pour connaître l'air du temps.
 
Du même encadrement rural, j'ai gardé aussi le goût de l'aurore, du lever tôt, de la régularité astrale, du travail régulier fondu dans le temps et non minuté par des conventions dites collectives.
 
La vie rurale m'a enseigné, et sans passer par Oka, que la nature était divine, maternelle, généreuse malgré ses orages ; qu'elle était gentille pour les oiseaux au printemps, pour les chevreuils à l'au-tomne, pour les renards et les lièvres en tout temps.
 
Dans ma jeunesse, souvent à bicyclette, j'allais voir le fleuve, simplement pour le voir passer et, sans le savoir peut-être, j'apprenais sa présence fidèle, son sens du devenir, sa manière d'absorber les vagues, sa soumission glacée en hiver. Le plus beau était le passage des outardes chantantes dans la brume en même temps que sonnait l'angélus du matin ou du midi. Inoubliable !
 
Du fleuve encore, j'ai appris que le quotidien était supérieur à l'actualité. Comme disait mon père : ‘’ Regardez le fleuve, i' passe, i' dure, i' revient. Les vagues, i' font beaucoup de bruit mais elles s'éteignent à mesure. Ce sont des étoiles filantes. Ne te fie pas aux apparences. Le vrai fleuve c’est le courant de fond qui oriente la vie du chenal.’’»7


Dans quelle mesure y eu-t-il correspondance entre ce que nous enseignait notre paysage et l’éducation formelle que nous recevions? L’eau nous a aussi formés. Il serait bien difficile de trouver un collège classique qui n’ait pas une vue imprenable sur le fleuve ou sur une rivière. Dans certains cas, le collège de La Pocatière par exemple, la douceur de la campagne au pied de la colline et le fleuve à l’horizon forment un ensemble si riche et si beau qu’on a peine à imaginer un enseignement formel qui s’élève à sa hauteur. Benoît Lacroix a été pensionnaire pendant neuf ans dans ce collège. Il n’en a conservé que de bons souvenirs :

«C'est au Collège, par la médiation de professeurs tout adonnés à leur tâche que j'ai appris à aimer Homère et Virgile, à faire du grec et du latin, à lire des auteurs français romantiques. Corneille, Racine, Molière : c'étaient mes amis. Nous avions souvent comme châtiment d'apprendre par cœur deux, trois pages d'Horace, ou même tout l’Ars poetica si nous avions trop malmené nos maîtres de discipline. Quand j'y pense, ces prêtres étaient des humanistes-nés. Au Collège de Sainte-Anne, j'ai été aussi instruit à la musique symphonique, grâce à un abbé Gamache qui nous conduisait à sa chambre pour nous faire entendre son auteur préféré : Beethoven. C'est là que j'ai été initié au théâtre comme machiniste de l'arrière-scène. Nous avions encore des concours d'art oratoire. Les grands de ce monde ve¬naient parfois y faire leur tour et ça finissait par un congé !» 8

Comment ne pas lire les auteurs romantiques dans un collège qui était romantique de naissance? Son fondateur, l’abbé Charles-François Painchaud était en effet un lecteur enthousiaste (en theos…) de Chateaubriand, auquel du fond de sa forêt, il écrivait des lettres vibrantes d’admiration naïve comme celle-ci : «Je dévore vos ouvrages, dont la mélancolie me tue, en faisant néanmoins mes délices; c'est une ivresse. Comment avez-vous pu écrire de pareilles choses sans mourir?»

Chateaubriand a répondu à l’une de ces lettres. «Désormais, Monsieur, les tempêtes politiques ne me jetteraient sur aucun rivage; je ne chercherais pas à leur dérober quelques vieux jours, qui ne vaudraient pas le soin que je prendrais de les mettre à l'abri; à mon âge, il faut mourir pour le tombeau le plus voisin, afin de s'épargner la lassitude d'un long voyage. J'aurais pourtant bien du plaisir à visiter les forêts que j'ai parcourues dans ma jeunesse, et à recevoir votre hospitalité.» Cette lettre a été insérée dans un cadre bien en vue dans l’une salles du collège.
L’abbé Painchaud a construit son collège juste à côté d’un mont isolé, où il a tracé des sentiers et aménagé point de vue d’où l’on peut contempler le fleuve. Le manifeste du collège, édition de 1828, repose sur l’idée centrale de la paideia, à savoir que nous devenons ce que nous voyons. Il s’agit d’une pédagogie d’avant la lettre :

«Tout, jusqu'aux récréations, aux promenades, sera calculé pour les instruire de quelque chose d'utile, à mesure que les occasions s'en présenteront, comme l'histoire naturelle, l'agriculture, etc., et ces occasions ne sauraient être rares dans une campagne romantique, ornée de pics, de montagnes, de rivières, de lacs, où l'on peut aller étudier ainsi, les jours de congé. Chacun sait que ce que l'on apprend jeune et par les YEUX, surtout à l'occasion d'objets qu'on revoit souvent, ne s'oublie presque jamais.»9

Il faut prendre le mot formation dans son sens le plus beau : donner forme, donner âme, donner vie. Ce qui distingue Benoît parmi les intellectuels et les universitaires c’est qu’en plus d’exercer une profession qu’il a eu une vie intellectuelle, une vie au sens propre du terme. Une vie indissociablement intellectuelle et spirituelle.

Je n’ai pas du tout été étonné de trouver dans la liste des dix livres qui l’ont le plus marqué La vie intellectuelle du père Sertillanges, un dominicain. J’ai retrouvé récemment ce livre demeuré dans ma bibliothèque depuis mes années de collège. C’est une œuvre de tout premier ordre qui m’a aidé à comprendre pourquoi Benoît Lacroix a pu être historien, théologie, poète tout en s’intéressant aux sciences.
«Toute œuvre intellectuelle commence par l'extase; après seulement s'exerce le talent de l'arrangeur, la technique des enchaînements, des rapports, de la construction. Or, qu'est l'extase, sinon un essor loin de soi-même, un oubli de vivre, soi, afin que vive dans la pensée et le cœur l'objet de notre ivresse.» 10

«Il n'étudiait pas Dieu, il s'en éblouissait », écrivait de son côté Victor Hugo dans Les Misérables, à propos de l'Évêque de Digne.

Alors qu'il semble trouver toute son inspiration dans le passé, Sertillanges tient compte de la science de son temps et anticipe même celle de l'avenir. Les neurosciences ont rendu bien peu vraisemblable l'idée d'une vie de l'esprit qui n'aurait aucun lien avec le corps. Sertillanges en était déjà persuadé.

« Croyez-vous que nous pensions avec l'intelligence seule ? Ne sommes-nous qu'un faisceau de pouvoirs où l'on prend pour ceci, pour cela l'instrument voulu ? Nous pensons ''avec toute notre âme'', déclarait Platon. Nous irons tout à l'heure beaucoup plus loin, nous dirons : avec tout notre être. La connaissance intéresse tout en nous, depuis l'idée vitale jusqu'à la composition chimique de la moindre cellule. Les désordres mentaux de toute nature, les états délirants, les hallucinations, les asthénies et les hypersthénies, les inadaptations au réel, quelle qu'en soit l'espèce, prouvent bien que ce n'est pas l'esprit tout seul qui pense, mais l'homme.11


Simplicité, harmonie. C’est la caractéristique de l’architecture correspondant à la vision du monde que l’eau nous a inspiré. Il en reste de belles traces de de Gaspé à Ste-Anne de Bellevue, de Tadoussac à Oka.Dans quelle mesure ces maisons et ces Églises, toutes près de l’eau, nous ont-elles enseigné la simplicité et l’harmonie comme le temple d’Éphèse a enseigné l’ordre aux Éphésiens.

L’exemple de Benoît Lacroix nous invite à répondre ouix, sans embellir le passé. Comme nous le rappelle Louis Cornelier, toujours dans Le Devoir de 2012: «Conscient du danger que peut représenter, à son âge, cette nostalgie qui porte à idéaliser le passé, Benoît Lacroix sait faire la différence entre la gratitude envers ce qui nous précède et nous a faits et la mélancolie délétère. Il y a, chez lui, un admirable sens de l’héritage et de la transmission, mais aussi un robuste attachement au présent. L’entendre parler de la foi de ses parents est un plaisir renouvelé et émouvant. Ses voyages dans l’hier, toutefois, ne le détournent jamais de son engagement dans l’aujourd’hui.»

Notes

1- Werner Jaeger, Paideia, la formation de l'homme grec, TEL Gallimard 1964, p.361
2- Lewis Mumford, Murnford, Lewis, Culture of Cities, Harvest HB 187, Harcourt Brace Jovanovich Inc., New York, 1970, p. 51. Traduction: J.D.
3- Gisèle Huot, Dits et Gestes de Benoît Lacroix, Éditions du Noroît, Montréal 1995.
4-Ibid. p.279
5-Ibid. p.38
6-Denise Rodrigue, Le cycle de Pâques au Québec et dans l'Ouest de la France, Presses de l'université Laval, Québec 1983.
7-Ibid. p. 22
8-Ibid.p. 24
9- Mgr Wilfrid Lebon, Histoire du collège de Sainte-Anne-De-La-Pocatière, Charrier et Dugal Ltée, Québec, 1948.
10-- A.D.Sertillanges, La vie intellectuelle, son esprit, ses conditions, ses méthodes, Éditions de la Revue des Jeunes, Desclée et Cie, Paris, p.35
11-Ibid. p.7

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