Les Samedis de l'Agora: un bon début

Je rappelle que le lieu de rendez-vous, une initiative de Michel Lamontagne, est la nouvelle Auberge de jeunesse de Magog, située à côté de l’église Saint-Patrice, au centre de la ville. Précisions. On trouvera aussi sur cette page une présentation des conférences que donneront Dominique Collin, les 6 et 13 janvier et par la suite Andrée Mathieu, les 20 et 27 janvier 2018.

Les deux premières rencontres, celles des 9 et 16 décembre 2017, semblent avoir bien lancé l’aventure et nous ont permis de peaufiner la formule. Dix personnes la première fois, treize la seconde, certaines venant d’aussi loin qu’Ottawa, ont pris place autour d’une grande table. Le 9 décembre, la plupart des participants ont souhaité poursuivre la conversation dans un restaurant du voisinage. Le 16, plusieurs sont restés autour de la table pour poursuive les échanges tout en dégustant un morceau de pizza et du fromage entre deux gorgées de vin. Désormais les participants sauront à l’avance que la conversation se poursuivra autour de la table et nous leur suggérerons une contribution volontaire de 5$ sans leur interdire d’apporter leurs propres victuailles et leur vin et de les partager avec les autres participants.

Ayant été le conférencier lors de ces deux rencontres, il ne m’appartient pas d’en faire l’évaluation. Je dirai seulement que les échanges autour de la table m’ont enrichi personnellement sur le plan des rapports humains comme sur celui de la vie intellectuelle. J’ajouterais que j’ai tout lieu de croire qu’il en a été ainsi pour la plupart des participants. L’intérêt, dans le contexte actuel, de ce type de rencontres d’un petit groupe de personnes, c’est que les échanges pourront se poursuivre par courrier électronique et pourquoi pas, un jour sur Skype. C’est le monde à l’endroit, le réel avant le virtuel.

Un lendemain prometteur

Dès le lendemain de la rencontre du 16 décembre portant sur « l’intelligence artificielle et le transhumanisme », je recevais ce courriel de Madame Élizabeth Racicot, de Sherbrooke :

(…) Je vous remercie encore de votre conférence fort intéressante et qui devrait être un sujet de préoccupation de nos gouvernements. Je viens de commencer à m'intéresser à ce sujet en écoutant une émission sur NPR radio. Ils ont parlé d'un livre que je me suis procuré, il  y aborde certains des thèmes dont nous en avons parlé hier. Le livre s’intitule World without mind, the existential threat of big tech. Frankin Foer en est l’auteur.

Je ne connaissais ni l’auteur ni son livre. Je me suis empressée de sortir de mon ignorance et je suis persuadée que vous voudrez en faire autant. Voici une bonne adresse : https://www.wired.com/story/author-franklin-foer-on-controlling-the-power-of-big-tech/ »

Le dialogue avait commencé après la causerie. Il m’a permis d’en donner un résumé que l’on pourra lire dans l’article intitulé Hommes, femmes, abstraction, incarnation, intelligence artificielle.

 

Projet pour le printemps

Dialogue, avec la participation de l’auteure,  sur Germaine de Staël et George Sand, les parcours de deux femmes d’exception, dernier livre de Renée Joyal,

La rencontre aura lieu au printemps 2017, à une date qui sera précisée en consultation avec les éventuels participants qui auront déjà lu le livre ou pris l’engagement de le lire. Il a paru aux Éditions Del Busso

 

 




Articles récents