Clint Eastwood et la notion d’équilibre - Petit essai sur la grandeur d’un cinéaste de légende
Clint Eastwood (cliquez ici pour accéder à son dossier biographique)
A propos de l’Amour, John Huston fit dire à Sterling Hayden, le héros de son mémorable Quand la ville dort : « I don’t get it… I don’t get it… ». C’était une façon simple et néanmoins admirable de résumer la prodigieuse complexité d’un sentiment que chacun peut éprouver mais que nul ne peut expliquer rationnellement. Clint Eastwood, qui fut lui-même à l’origine d’un singulier hommage à l’auteur d’African Queen[1], pourrait fort bien susciter de semblables commentaires. Celui dont Orson Welles disait jadis qu’il était « le metteur en scène le plus sous-estimé de Hollywood » est en effet devenu l’un des réalisateurs les plus aimés du Public mais aussi, de
Josey Wales, hors-la-loi
Bien qu’habilement dissimulée sous le vernis de la narration, la quête de l’harmonie et du juste milieu[2] confine à l’obsession, chez l’ancien disciple de Don Siegel. Elle se manifeste essentiellement dans les rapports qu’entretiennent l’Individu, particule élémentaire de
L'hommes des hautes plaines
L’aversion de Clint Eastwood pour l’Institution se manifeste aussi à travers sa conception très personnelle – et par là même, très révélatrice – de la spiritualité. Million dollar baby en est probablement la meilleure illustration. Le film montre ainsi un entraîneur de boxe[4] qui, d’un côté, se rend quotidiennement à l’église pour assister à la messe[5] et de l’autre, prend un malin plaisir à railler le jeune prêtre de la paroisse. Cette dichotomie, également présente dans Gran Torino, peut apparaître comme une simple contradiction, destinée à provoquer l’amusement du Public. En réalité, elle constitue une véritable profession de foi, prononcée par un homme qui croit visiblement en Dieu mais qui, au nom de la primauté de la liberté individuelle sur l’Institution, prêche la méfiance à l’égard de la Religion[6].
Toutefois, c’est indubitablement la question du Pouvoir politique qui symbolise le mieux l’individualisme de Clint Eastwood et son hostilité à l’égard du système social. Ainsi, de L’Homme des Hautes Plaines à Un monde parfait en passant par Josey Wales, hors-la-loi et Les pleins pouvoirs[7], presque toute son œuvre est traversée par des Maires, des Gouverneurs, des Sénateurs ou des Présidents corrompus, arrivistes et manipulateurs[8]. Grande est la tentation de voir en ces portraits au vitriol l’expression d’une philosophie triviale, identifiable au « Tous pourris » qu’affectionnent les cafés du commerce. Néanmoins, la réalité est infiniment plus complexe. En effet, Eastwood n’est assurément pas motivé par le Nihilisme, l’Anarchisme ou quelque Poujadisme à la mode Anglo-Saxonne. Quand il stigmatise la classe politique, de ses membres les plus modestes à ses représentants les plus prestigieux, il s’inscrit en toute conscience dans la continuité de deux courants de pensée très anciens, qui se complètent parfaitement. Le premier est le confédéralisme. Cause fondamentale de
Pale Rider
Honkytonk Man
A bien des égards, l’œuvre de Clint Eastwood peut être considérée comme une transposition, à l’écran, de cette pensée anti-absolutiste. Le fait que le cinéaste décrive souvent les Politiques comme des symboles de l’arbitraire institutionnel en témoigne. Son choix, constamment réitéré, de montrer des individus en lutte contre un système présenté comme foncièrement néfaste le confirme[14]. Ses éloges renouvelés des contre-pouvoirs et plus particulièrement, de
Tel est d’ailleurs l’un des éléments les plus troublants, dans le travail du réalisateur. En effet, sa vision de l’Humanité et de
Mémoires de nos pères
Ces propos peu châtiés et néanmoins édifiants sont très éloignés des thèses individualistes et libérales que Clint Eastwood développe dans la plupart de ses films. Cependant, le réalisateur ne renie aucun de ses engagements. Au début du long procès de Minuit dans le jardin du Bien et du Mal, il va même jusqu’à citer un aphorisme de Hobbes, par la voix de l’Avocat de
Minuit dans le jardin du bien et du mal
Ce relativisme, qui semble gagner en vigueur au fil du temps, débouche sur une opposition de plus en plus marquée à toute forme de manichéisme. Le diptyque consacré à la bataille d’Iwo Jima constitue, à n’en pas douter, le plus brillant témoignage de ce cheminement vers la sagesse et l’excellence artistique. Ainsi, là où des cinéastes ordinaires se seraient contentés de montrer la guerre sous un seul angle – de préférence, le plus chauvin et donc, le plus lucratif – Eastwood a choisi d’adopter le point de vue des deux belligérants – en l’occurrence, les Américains et les Japonais. Difficile mais remarquablement réussi, l’inhabituel exercice poursuivait, de toute évidence, un but précis : confronter des vérités pour s’approcher de
Rétablir l’équilibre constitue précisément le second pilier de l’œuvre de Clint Eastwood. Complément logique du premier pilier[22], cette volonté est indissociable d’un idéal universel :
Les lettres d’Iwo Jima
Mais le plus frappant est de constater que ce désir incoercible de restaurer les équilibres rompus va bien au-delà du crime et concerne toutes les dimensions, tous les protagonistes de
Un monde parfait
L’universalité de ce principe d’équilibre[28]a pour corollaire une intransigeance absolue. Quiconque commet un crime de sang doit le payer de son sang, quiconque prend une vie doit en répondre en mourant[29]. Etranger aux principes élémentaires de l’Etat de Droit, détaché des procédures inhérentes à tout procès équitable[30], ce mode de règlement des litiges, calqué sur l’adage « Œil pour œil, dent pour dent », peut sembler barbare au premier regard. Ce sentiment est d’autant plus fondé que dans les films de Clint Eastwood, l’exécution des méchants revêt une dimension jubilatoire. Comment, en effet, ne pas exulter en voyant le Pasteur[31] de Pale Rider se faufiler dans les rues d’une ville déserte et abattre, un à un, l’infâme shérif Stockburn et sa pléiade de suppléants inhumains ? Qui n’a éprouvé une intense sensation de joie en regardant l’homme des hautes plaines tuer à coups de fouet le truand diabolique qui avait, quelque temps plus tôt, assassiné son frère dans les mêmes circonstances ? Qui n’a eu le cœur gonflé de satisfaction en voyant Gordon Northcott, l’ogre de L’échange, s’agiter au bout d’une corde et expirer, lentement, au pied de la potence ? Toutefois, la loi biblique du Talion, telle qu’elle montrée et exaltée par Eastwood, ne s’identifie pas à une vengeance aveugle et bestiale. Malgré la violence qui l’accompagne, elle est constitutive d’une véritable Justice, dont la logique peut être résumée en des termes désormais bien connus : l’harmonie du monde commande de rétablir, coûte que coûte, les équilibres indûment rompus par les hommes. Bien que primitif, ce système de compensation, fondé sur une stricte symétrie des souffrances, est fondamentalement rationnel. L’Anthropologie nous apprend de surcroît qu’il est l’une des pierres angulaires de
Million Dollar Baby
Cet exemple exogène est le fidèle reflet de la pensée juridique de Clint Eastwood. Malgré son caractère schématique, il permet de mieux cerner la façon dont le réalisateur a conçu une part essentielle de son œuvre. Néanmoins, deux questions, intimement liées l’une à l’autre, restent en suspens : pourquoi un homme adulé de ses contemporains privilégie-t-il une Justice expéditive, qui s’affranchit ostensiblement des procédures de son temps ? Pourquoi choisit-il des références dont l’ancienneté et le caractère mythique confinent à l’ésotérisme ? La réponse est aussi surprenante que fascinante : parce qu’il se défie de
Si la grandeur d’un créateur est fonction non seulement, de sa capacité à développer une vision personnelle et cohérente de
L'Echange
Le profil et la trajectoire individuelle des personnages s’inscrivent dans une logique similaire. Qu’ont en commun la plupart des héros dont Eastwood relate les aventures ? Ce sont des personnages déséquilibrés par le Destin, le crime ou la marginalité. Tous cheminent, à leur façon, vers l’harmonie. Dans chaque scénario ou presque, deux moyens dérivés de la notion d’équilibre sont mobilisés pour atteindre cette fin.
Mais le metteur en scène utilise d’autres aspects de la narration, pour obtenir cette heureuse coïncidence entre la forme et le fond. La musique est l’un des instruments qu’il privilégie pour accorder l’une à l’autre[43]. Qu’elle soit l’œuvre de Lennie Niehaus, de son fils Kyle ou d’un autre compositeur, elle est généralement apaisante, intimiste, modérée. En tant que telle, elle constitue un important facteur de mesure, pour chacun des films qu’elle accompagne. A cette occasion, on relèvera avec un intérêt mâtiné d’admiration que Clint Eastwood ne considère pas la musique comme un simple accessoire : il en fait aussi un acteur principal, au service de sa vision du monde. Bird et Honkytonk Man en témoignent avec une puissance et une clarté remarquables. Pour Charlie Parker et Red Stovall, les héros de ces films en clair-obscur, composer, jouer ou chanter sont en effet des contrepoids indispensables aux mille et une pesanteurs de leur condition. Que serait leur vie[44]sans la joie extatique que procurent ces activités ? Un océan de tristesse, aussi noir que les nuits durant lesquelles ils boivent, se droguent et gagnent leur pitance à la sueur de leur art incompris.
Gran Torino
Les quatre astronautes de Space cowboys pourraient inspirer de semblables réflexions. Outre les injustices d’une hiérarchie sans cœur, ils sont en effet confrontés aux affres de la vieillesse, aux rebuffades de la jeunesse triomphante et même, pour l’un d’entre eux, à la tragédie d’une maladie incurable[45]. Cependant, ils se distinguent par une fraîcheur, une résistance et un dévouement à toute épreuve. Le secret de leur stupéfiante vitalité n’est pas la musique, mais un trait commun à la plupart des héros dont Eastwood retrace l’itinéraire : l’humour. Parfois potache, souvent grinçant, toujours empreint de dérision, il ponctue chaque histoire, fût-elle dramatique. Ainsi, Josey Wales se moque de tout et de tout le monde. Alors qu’il meurt à petit feu, Red Stovall, le chanteur à bout de souffle, ne recule devant aucune facétie. William Munny, le justicier sur le retour du sublime Impitoyable, glisse à son ami Ned Logan[46] que le Kid de Schofield, le jeune tueur acrimonieux qui les accompagne, « est un crétin ». Walter Kowalski, le héros taciturne de Gran Torino, est un maître du bon mot et de la réplique assassine. L’homme des hautes plaines nomme un nabot gesticulant à la tête de la ville de Lago et ridiculise à plaisir les lâches citoyens qu’il est censé défendre… Pour ceux qui la pratiquent, cette constante ironie et ce souverain détachement sont des respirations salutaires, sans lesquelles le monde serait étouffant et
La mise en scène de Clint Eastwood est, dans son ensemble, le symbole ultime de cette extraordinaire esthétique de l’équilibre. On la dit fréquemment « classique », voire, « académique ». En réalité, elle est fluide, épurée, opposée aux montages hystériques des clips vidéo et des spots publicitaires. Si elle recourt, de temps à autres, aux miracles de l’informatique, c’est essentiellement pour procéder à des reconstitutions historiques[47]et non, pour célébrer le culte païen des Effets spéciaux. En un mot comme en cent, elle est irréductiblement et formidablement équilibrée.
Beaucoup de choses pourraient encore être dites. Il incombe à chaque spectateur de se plonger ou de se replonger dans les salles obscures, pour faire jaillir de l’écran la lumière de sa propre vérité. Gageons néanmoins que ces quelques éléments suffiront à prouver qu’Eastwood-le-justicier n’a ni usurpé sa légende, ni volé l’admiration du Public. En définitive, John Huston avait tort : l’Amour n’est pas totalement irrationnel…
[1] Il s’agit de Chasseur blanc, cœur noir (1990). Comme un écho à cette marque d’estime, Eastwood a par la suite dirigé Angelica Huston, la fille de John, dans Créance de sang.
[2] Ou, si l’on préfère les tournures métaphoriques, la volonté d’atteindre « minuit dans le jardin du Bien et du Mal »…
[3] Pour paraphraser le philosophe Etienne Bonnot de Condillac (1715-1780), une chose est dite d’institution lorsqu’elle est « l’ouvrage des hommes, pour la distinguer de celles que
[4] Incarné par Eastwood lui-même.
[5] L’histoire nous apprendra qu’un sentiment de culpabilité, consécutif à un abandon de famille, est à l’origine de cette étonnante assiduité.
[6] Cette méfiance peut aller jusqu’à la condamnation des ministres du culte. Tel est notamment le cas dans L’Homme des Hautes Plaines, où Eastwood s’ingénie à brocarder la couardise du pasteur de la ville maudite de Lago. Cela se vérifie également dans Jugé coupable, film hanté par la présence maléfique d’un confesseur narcissique et menteur. Notons que contrairement aux apparences, L’échange n’inverse pas cette tendance à l’anticléricalisme. Le religieux interprété par John Malkovich y apparaît certes comme un sauveur. Cependant, il s’agit d’un Pasteur, affranchi, par définition, de toute contrainte hiérarchique. En outre, son comportement de « croisé cathodique », prêt à tout pour faire triompher le Bien, fait de lui un être en marge d’un monde spirituel coutumier de l’effacement, voire, de la soumission.
[7] Titre qui résonne comme une mise en garde contre les dérives absolutistes du Pouvoir politique.
[8] La seule dérogation au principe est Nelson Mandela, dans Invictus. Toutefois, vingt-six années de prison pour délit d’opinion ont fait du grand homme un Président d’exception…
[9] L’esclavagisme ayant été un élément secondaire dans le déclenchement du conflit, par rapport à l’épineuse question de la répartition des pouvoirs entre Etat fédéral et Etats fédérés.
[10] Cette tournure est d’ailleurs un euphémisme, dans la mesure où le film décrit les Fédérés comme des pillards, des violeurs et des assassins sans foi ni loi, capables d’exécuter des Confédérés repentis au moment même ou ces derniers prononcent le serment de fidélité à l’Union.
[11] Ici considéré au sens Européen et non, Américain du terme.
[12] En Philosophie du Droit, ce pouvoir se nomme « la compétence de la compétence ». Il s’identifie à une capacité de décider en dernier ressort.
[13] Le penseur libéral Jacques Garello a parfaitement résumé ces principes dans le numéro 623 du périodique
[14] Qu’il s’agisse de
[15] Ainsi, on remarquera que dans Jugé coupable ou encore, dans L’échange, les héros doivent l’essentiel de leur bonne fortune à des journalistes et non, aux institutions qui étaient pourtant en charge de leur protection (Justice, Police, système sanitaire…).
[16] Précisons, sous le contrôle du Professeur Rosanvallon, que la distinction fréquemment opérée entre libéralisme économique et libéralisme politique est en grande partie dénuée de fondement (cf. Le libéralisme économique. Histoire de l’idée de Marché, Paris Editions du Seuil, 1989).
[17] A telle enseigne que l’action se déroule dans une ville dont le nom, Lago, rappelle étrangement celui du traître qui œuvre à la perte d’Othello, le héros mythique de William Shakespeare.
[18] Si infernal que le personnage incarné par Clint Eastwood, faux sauveur mais authentique fossoyeur des méchants, rebaptise « Hell » la ville maudite de Lago et ordonne à ses habitants de repeindre tous les bâtiments en rouge vif…
[19] Rétrospectivement, on peut d’ailleurs penser que cette triste nécessité est la cause du dédain que des personnages comme Josey Wales ou l’homme des hautes plaines vouent à la majeure partie de leurs contemporains : si ces derniers étaient assez raisonnables pour dominer leurs passions, l’Homme aurait « le pouvoir de se passer de Pouvoir »…
[20] Notons qu’en Anglais, « équilibre » se dit « balance ». Cette correspondance ne saurait être un hasard…
[21] A cette occasion, on remarquera que chez Eastwood, les mots prononcés à la fin des films revêtent une importance capitale. Dans le cas d’Un monde parfait, cet intérêt a été occulté par l’image, magnifique et néanmoins secondaire, du « mort qui sourit sous une pluie de billets de banque ».
[22] La recherche de l’équilibre.
[23] La balance est en effet le symbole immémorial de
[24] Certains diront « archaïque ».
[25] Maxime à partir de laquelle fut également instituée la séparation entre les Pouvoirs Spirituel et Temporel.
[26] Photographie truquée et diffusée à des fins publicitaires, dans le seul but d’inciter le peuple Américain à soutenir l’effort de guerre des Etats-Unis.
[27] Signe de son innocence fondamentale, le personnage interprété par Sean Penn porte une énorme croix, tatouée sur son dos. Malgré ses crimes, il pourra, lui aussi, laver ses péchés dans la rivière Mystic, symbole du pardon divin.
[28] Le principe est « universel », en ce sens qu’il s’applique à tous, sans distinction.
[29] Jimmy Marcum (alias Sean Penn), héros tragique de Mystic River, est le seul qui déroge à la règle. Il ne doit cependant son salut qu’à la coresponsabilité de Dieu dans la commission de ses crimes (cf. supra).
[30] Respect des libertés publiques, protection des droits de
[31] Ou plus exactement, le faux Pasteur.
[32] A cette occasion, on observera que ce film a décidément une importance fondamentale dans l’œuvre d’Eastwood.
[33] Dans le film, leur fiabilité est d’autant plus sujette à caution qu’ils ont été choisis dans la population de l’extravagante Savannah. La personnalité la plus en vue de ces insolites citoyens est d’ailleurs un vieillard à demi fou, qui menace de « tuer tout le monde » en vidant, dans les canalisations d’eau de la ville, le contenu de la fiole de poison qu’il porte constamment sur lui.
[34] Cette idée est la conséquence directe du relativisme d’Eastwood (cf. supra).
[35] La seule exception à la règle apparaît dans L’échange. On objectera cependant que si
[36] Abusé par un Avocat roublard, ce dernier l’avait en effet acquitté.
[37] Spectre dont les connaisseurs apprécieront la dimension shakespearienne.
[38] Josey Wales, le franc-tireur légendaire que nul ne peut arrêter, en est l’exemple le plus saisissant.
[39] Cf. L’Homme des Hautes Plaines, Impitoyable…
[40] Le phénomène se produit explicitement dans Minuit dans le jardin du Bien et du Mal. Bien qu’implicite, il est tout aussi perceptible dans Jugé coupable, où le personnage incarné par Eastwood mène une enquête qui ne pourrait aboutir, sans la contribution post-mortem d’une journaliste décédée.
[41] Choisi de tourner et non, écrit, car s’il apporte parfois des modifications aux histoires qu’on lui propose, Clint Eastwood n’est pas scénariste.
[42] Dans Honkytonk Man, Un monde parfait et Million dollar baby, le héros forme ainsi une nouvelle cellule familiale avec son neveu, son otage et son élève. Dans Josey Wales, hors-la-loi, il s’installe dans le ranch d’une famille d’immigrants, venue du Kansas.
[43] Pour information, Clint Eastwood est lui-même un fin mélomane.
[44] Et, par extension, notre vie à tous…
[45] Le personnage qu’incarne Tommy Lee Jones est atteint d’un cancer du pancréas.
[46] Alias Morgan Freeman qui fut, quelques années plus tard, l’interprète de Nelson Mandela dans Invictus.
[47] Par exemple, le champ de bataille d’Iwo Jima ou le Los Angeles de l’entre-deux guerres, dans L’échange.