Encyclopédies
Dictionnaires
Débats
Sentiers
La lettre
Édition
L'Encyclopédie sur la mort
Accueil
Présentation
Actualités
Index des dossiers
Textes
Auteurs
Le livre
Contact
Définitions
Histoire
La mort, perceptions et figurations
Philosophie
Religions et mythes
Cultures et sociétés
Expérience de la mort
Après et au-delà de la mort
Fin de vie (soins)
Pratiques de mort
Deuil
Rites funéraires
Lieux funéraires
Patrimoine funéraire
Suicide
Définitions et Typologies
Histoire
Philosophie
Droit
Sociologie
Psychologie (suicidologie)
Psychanalyse
Sciences et médecine (psychiatrie)
Médias
Pratiques du suicide
Suicidés illustres
Figures mythiques et littéraires
médecins et scientifiques (Psychè)
Écrivains
Figures sportives
Figures historiques
Philosophes
Artistes
Prisonniers
La mort par groupes sociaux
La mort par pays
Mythologie
Littérature
Arts plastiques
Cinéma
Musique
Anthologie
Textes philosophiques
Textes historiques
Textes anthropologiques
Textes littéraires
Ressources
Bibliographie
Sur la mort
Sur la mort volontaire
Tweeter
Artaud Antonin
Poète surréaliste, essayiste, dramaturge et metteur en scène français,
auteur de
Van Gogh le suicidé de la société
(
Œuvres
, édition établie, présentée et annotée par Évelyne Grossman, Paris, Gallimard, «Quarto», 2004, p. 1439-1463). Il y présente
Vincent Van Gogh
* comme «aliéné authentique», c’est-à-dire comme «un homme qui a préféré devenir fou» plutôt que «de se rendre complice de certaines hautes saletés», un homme «que la société a fait étrangler dans ses asiles»,
«
dont elle a voulu se débarrasser ou se défendre», qu’elle «n’a pas voulu entendre» et qu’elle «a voulu empêcher d’émettre d’insupportables vérités» (p. 1441). Et, «en prenant sa place, elle le tua» (p. 1443). Artaud semble, dans ces pages qui comptent parmi ses meilleures, s’identifier à Van Gogh qui, dans son délire, chercha pendant toute sa vie «la place du moi humain, avec une énergie et une détermination étranges» (p. 1443).
Artaud fut le patient de René Allendy (1889-1942), homéopathe et psychanalyste français, l'un des fondateurs, avec Marie Bonaparte et autres, de la Société psychanalytique de Paris (SPP), auteur de
La Psychanalyse
et
Constitutions psychiques.
Pour en finir avec le jugement de dieu
est une oeuvre d'Artaud dont on peut se demander, avec É. Grossman, si elle a bien sa place dans les oeuvres poétiques. «Certainement non, si l'on s'en tient à la définition convenue du terme. Artaud n'a-t-il pas d'ailleurs constamment affirmé, et singulièrement dans les dernières années de sa vie, son opposition à «la poésie des poètes», «sa haine intestine de la poésie»? L'un des textes qu'il écrivit en 1944 à l'asile de Rodez ne s'intitule-t-il pas:
Révolte contre la poésie
? C'est que la poésie relève pour lui de ces «mauvaises incarnations du Verbe», de cette «autodévoration de rapace» où celui qui écrit dévore sa propre substance et s'en nourrit, avale et déglutit son moi dans une répugnante opération incestueuse de jouissance de soi à soi. Poésie «digestive», tranche-t-il.» (Évelyne Grossman, «Le corps xylophène d'Antonin Artaud», préface de Antonin Artaud,
Pour en finir avec le jugement de dieu,
Paris, NRF, Gallimard, «Poésie», 2007, p. 7).
Date de création:-1-11-30 | Date de modification:-1-11-30
Documents associés
Tutuguri. Le rite du soleil noir
[...] Le Rite est que le nouveau soleil passe par sept points avant d'éclater à l'orifice de la...
Le docteur Fouks
4 juin 1939 Ville Evrard Il y a en vous un homme qui m'aimait, il y en a un autre qui me...
Folie et écriture
Tout le paradoxe de sa position tient au fait qu'il se sert de la littérature à des fins non...