La France n'introduira pas d'exception d'euthanasie dans sa législation. La mission parlementaire sur la fin de vie présidée par Jean Leonetti maintient le statu quo en la matière et ne propose que des aménagements à la loi du 22 avril 2005.
Pour mesures-phares, le rapport, remis mardi au Premier ministre, recommande l'instauration d'un congé d'accompagnement rémunéré et la création d'un Observatoire des pratiques médicales de la fin de la vie.
Pour alternative, le rapport Leonetti estime qu'un Observatoire des pratiques médicales de la fin de vie permettrait de mieux faire connaître la loi de 2005 et donc de mieux l'appliquer, notamment lorsqu'il s'agit de proscrire "l'obstination déraisonnable".
La mission préconise en outre la nomination d'un médecin référent en soins palliatifs dans chaque département, qui pourrait avoir un rôle de médiateur dans les cas les plus délicats, comme celui de Chantal Sébire.
L'instauration d'un congé payé d'accompagnement à domicile pour le proche d'un parent en fin de vie rencontre un écho favorable au gouvernement. Sa durée serait de quinze jours.Marie Humbert, qui avait aidé à mourir son fils tétraplégique Vincent en 2003, a estimé sur LCI que le congé d'accompagnement n'était qu'"une goutte d'eau". Elle milite pour une légalisation de l'aide à mourir "sous de strictes conditions et dans certains cas extrêmes".
Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la Famille, s'est dite favorable sur Canal+, «à titre personnel», à l'exception d'euthanasie «sans en faire un drame national».
Jean-Louis Romero, conseiller régional UMP d'Ile-de-France et président de l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD), a dénoncé pour sa part «une hypocrisie»°:
«On s'est bien moqué de nous. Pendant six mois ils ont fait semblant de travailler (...) pour nous annoncer rien du tout. C'est faire peu de cas de toute la souffrance qu'il y a aujourd'hui dans notre pays» a-t-il dit sur France Info.
Pour alternative, le rapport Leonetti estime qu'un Observatoire des pratiques médicales de la fin de vie permettrait de mieux faire connaître la loi de 2005 et donc de mieux l'appliquer, notamment lorsqu'il s'agit de proscrire "l'obstination déraisonnable".
La mission préconise en outre la nomination d'un médecin référent en soins palliatifs dans chaque département, qui pourrait avoir un rôle de médiateur dans les cas les plus délicats, comme celui de Chantal Sébire.
L'instauration d'un congé payé d'accompagnement à domicile pour le proche d'un parent en fin de vie rencontre un écho favorable au gouvernement. Sa durée serait de quinze jours.Marie Humbert, qui avait aidé à mourir son fils tétraplégique Vincent en 2003, a estimé sur LCI que le congé d'accompagnement n'était qu'"une goutte d'eau". Elle milite pour une légalisation de l'aide à mourir "sous de strictes conditions et dans certains cas extrêmes".
Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la Famille, s'est dite favorable sur Canal+, «à titre personnel», à l'exception d'euthanasie «sans en faire un drame national».
Jean-Louis Romero, conseiller régional UMP d'Ile-de-France et président de l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD), a dénoncé pour sa part «une hypocrisie»°:
«On s'est bien moqué de nous. Pendant six mois ils ont fait semblant de travailler (...) pour nous annoncer rien du tout. C'est faire peu de cas de toute la souffrance qu'il y a aujourd'hui dans notre pays» a-t-il dit sur France Info.