Jan Palach, né le 11 août 1948 et mort le 19 janvier 1969, étudiant à la Faculté des Lettres de l’université Charles à Prague. Il s’immola par le feu sur la place Venceslas à Prague devant ses camarades afin de protester contre l’invasion militaire russe d’août 1968. Ce geste spectaculaire avait une dimension symbolique et politique, celle de réveiller les consciences contre la répression soviétique et d’appeler à l’engagement du peuple dans la lutte pour la liberté. Un monument lui est consacré devant la statue de saint Venceslas et le jour de l’anniversaire de son geste, il est couvert de fleurs. La mémoire de Palach n’a pas su s’exprimer en public à cause de la répression soviétique, mais elle est demeurée vivante chez les dissidents. Ce n’est qu’en 1989 qu’elle a pu se manifester ouvertement lors de la Semaine Jan Palach (du 16 au 20 janvier) qui est à l’origine de «la révolution de velours» et de la chute du communisme en Tchécoslovaquie.
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