Les responsables du cimetière communautaire Royal Oak dans la région de Victoria en Colombie-Britannique offriront dès l'automne des enterrements écologiques dans le premier cimetière vert au Canada.
Les lots où seront enterrés les cercueils retrouveront leur état naturel une fois l'enterrement terminé. Et au lieu d'une pierre tombale, la famille du défunt pourra marquer l'emplacement par un arbre ou une plante. Toutefois, seules des espèces indigènes seront permises.
Pour respecter entièrement la nature, les corps ne seront pas embaumés, mais enveloppés dans des linceuls de chanvre avant d'être déposés dans des cercueils de pin, de bambou ou d'osier.
(Sophie Rousseau, Radio-Canada, «Nouvelles régionales Colombie Britannique,10 juillet 2008)
«Au Royaume-Uni, où l’industrie de la mort naturelle fleurit depuis 1993, on compte maintenant plus de 200 écocimetières. L’industrie funéraire, là-bas, n’a jamais eu autant de pouvoir qu’ici, selon Mike Salisbury. C’est là un contexte idéal pour le développement d’une industrie alternative. Pour Hazel Selina, créatrice d’Écopod, le mouvement de la mort verte au Royaume-Uni a des racines historiques. «Nous avons un héritage victorien austère qui nous vient de notre bonne vieille Reine, en particulier en ce qui concerne l’industrie funéraire. La mort naturelle est peut-être un simple retour du balancier, la renaissance de rituels moins protocolaires et collet monté.» L’Écopod qu’elle fabrique est un cercueil ultra léger fait de papier recyclé et qui rappelle vaguement un sarcophage égyptien. Il devrait être offert au Canada dès 2008.
[...]
Au Québec, Stéphane Elkas, directeur de la Maison funéraire Steve L. Elkas, à Sherbrooke, a accepté un partenariat avec les cercueils Le Vertsant. Depuis janvier 2006, cette entreprise québécoise fabrique, selon une méthode artisanale, des cercueils et des urnes de bois récupéré sans clou ni vis, ni teinture. « J’ai remarqué que si les gens étaient plus attirés par les cercueils de bois que par les cercueils en métal, c’était d’abord pour des raisons écologiques », raconte M. Elkas.»
(Sophie Massé, «Le décès écologique expliqué aux vivants» 11 avril 2007)
forestofmemories.org/media/ 2007/04/11/mourir-vert-to-die-green/