Selon la Presse Canadienne et d'après les dernières statistiques de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) rendues publiques lundi, il faut remonter à 1948 pour constater un bilan routier plus avantageux que celui de 2007 au Québec. Les 608 morts dénombrés sur les routes québécoises en 2007 représentent une diminution de 15,7 pour cent comparativement au bilan de l'année précédente, où 721 personnes - 113 de plus - avaient péri dans des accidents de la circulation.
Le bilan s'est aussi amélioré en ce qui a trait au nombre d'accidents causant des blessures graves. Les 2866 blessés graves répertoriés l'an dernier signifient une baisse de 23 pour cent en comparaison avec 2006. Le gouvernement du Québec projette de réduire le nombre de décès sur les routes de 30 pour cent d'ici 2012. Pour cela, la ministre mise sur la loi 42, qui prévoit des sanctions plus sévères pour les contrevenants en plus d'introduire l'usage des radars photographiques pour piéger les conducteurs au pied trop lourd.
Le président de la Table de concertation sur la sécurité routière, Jean-Marie De Koninck, entend pour sa part poursuivre sa croisade tous azimuts. L'alcool et l'usage du cellulaire au volant restent dans sa mire, tout comme «la fatigue et l'usage de drogue», a-t-il dit. Il déplore que seulement 91 pour cent des conducteurs québécois bouclent leur ceinture de sécurité. Si tous les automobilistes s'étaient attachés en 2007, «65 vies de plus auraient été sauvées», a fait valoir le professeur de mathématiques de l'université Laval à Québec.