L'Encyclopédie sur la mort


Sculptures funéraires


«Dans leurs nécropoles*, Grecs et Romains marquent dans la pierre les liens unissant le couple afin que leur souvenir survive au décès des époux. [...] À partir de 2700 avant J.-C. sous l'Ancien Empire, les Égyptiens intègrent à la tombe une sculpture représentant le défunt. Exécutée dans la pierre ou dans le bois, elle fixe pour toujours les traits idéalisés de la personne décédée. À l'abri des regards, dans une pièce contiguë à la chapelle funéraire, la statue voit, entend. Par son entremise, le défunt aperçoit les offrandes qu'on lui apporte et veille au bon déroulement du culte funéraire.» (Cahiers de visite, Les arts et la vie. Le Louvre à Québec, Musée national des Beaux-Arts du Québec, 2008, p. 9-10)


Athènes



Dionysos, une panthère à ses pieds,
s'appuie sur un satyre. Objet en or en forme
de petit temple.

Athènes
Musée Archéologique
www.georges-millet.com












Athènes

Athènes, cimetière du Céramique
Stèle funéraire d'Hégéso Proxenos,
vers 400 av. J.C.
en forme de petit temple.
Hégéso, assise, tend les mains
vers la pyxide (boîte à bijoux)
que lui présente une servante.













Le LouvreFragment d'une cuve de sarcophage: Dionysos et Ariane*
Rome vers 230-235 après J.-C.
marbre

Dionysos, le dieu de la fête des morts, s'avance sur un char
attelé à deux centaures.

Ariane vient à sa rencontre, montée elle aussi sur un char
que deux centaures tirent dans le cortège.










Beaux Arts Lyon


Parmi les inscriptions coptes du musée des Beaux-Arts, la stèle funéraire du maçon Victor présente une belle dédicace en trois parties insérée dans un décor évoquant une architecture agrémentée d'oiseaux dans des feuillages.

L'écriture copte résulte de l'abandon, aux premiers siècles de notre ère, des anciens systèmes d'écriture (hiéroglyphes, hiératique et démotique) en faveur de l'alphabet grec. Ce nouvel alphabet "copte" (qui signifie "égyptien") comporte 6 ou 7 signes supplémentaires destinés à transcrire les sons étrangers au grec. Il note en caractères grecs la langue descendant du temps des pharaons.

Traduction : "Dieu unique. La Paix (soit) à la (montagne) sainte.
Victor le maçon s'est endormi le 25 d'epiphi.
Djoueï le jeune. Simotheos le maçon."
www.mba-lyon.fr/mba/ sections/fr/collections-m....

 

 

Date de création:-1-11-30 | Date de modification:2012-04-13