L'Encyclopédie sur la mort


La fin du monde

2012 est, pour un ensemble de raisons, considérée comme l'année de la fin du monde, comme l'année de l'apocalypse.

Aux États-Unis, une vidéo sur le 9News à Denver intitulée : « Conspiracy Theory » avec Jesse Ventura, a réactivé la thèse de la conspiration. Jesse Ventura, ancien lutteur professionnel devenu gouverneur du Minnesota, a déclaré que le gouvernement était en train de faire construire des millions de bunkers souterrains.

L'aéroport international de Denver abriterait, depuis plusieurs années, des unités souterraines secrètes dédiées à l'étude pratique des conditions de vie extrêmes pour l'espèce humaine, afin d'être éventuellement capables de remonter à la surface, s'il était dévastée par le Doomsday. Ces forteresses sont censées protéger les puissants de ce monde, tandis que le peuple devra se débrouiller sans aucune aide gouvernementale.

Jesse Ventura précise que, déjà en 2006, la NASA avait indiqué qu'une puissante tempête solaire est supposée atteindre le maximum de sa force autour de 2012. Les éruptions solaires auraient alors un énorme impact sur les champs magnétiques et les courants électriques, laissant plus de 100 millions de personnes sans électricité et sans eau courante.

Toujours aux États-Unis, depuis plus de 70 ans, on a beaucoup spéculé sur les conspirations gouvernementales fomentées par les Administrations et Présidences successives. Ainsi, George Bush père et d'autres présidents américains feraient partie d'une société secrète fondée en 1766 : les « Illuminati » qui forment une puissance supérieure, exerçant un pouvoir considérable sur les gouvernements en place. On désigne cette société secrète par une expression fort imagée: le «pouvoir derrière le trône ».

Les « Illumnati »sont au cœur de la plupart des théories du complot : 2012 ne fait pas exception. De nombreux membres du gouvernement actuel sont accusés d'en faire partie. De sang-froid, ils seraient en train d'organiser leur survie en 2012 en choisissant qui sera épargné et qui sera sacrifié. 2012 a créé un tel battage publicitaire qu'un grand nombre de personnes pensent et craignent qu'il se passera probablement quelque chose. Mais quoi? C'est ça la question! Un ou des événements catastrophiques, qui changeront ou élimineront à tout jamais le monde et l'humanité? En tous les cas, nombreux sont ceux qui attendent avec impatience cette fameuse année 2012.

© « La fin du monde », le jeudi 20 janvier 2011 publié dans Complot et Groupe Occulte
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Les calendriers Mayas

Cependant, la théorie solaire et celle de la conspiration du complot ou de la conspiration ne semblent affecter que les États-Unis et non pas le reste du monde. On n'assisterait donc qu'à la fin d'un monde, celui des Américains, une civilisation en pleine décadence.

Le calendrier Maya est au centre d’une polémique beaucoup plus inquiétante et universelle. Certains nous annoncent la fin du monde, appuyée sur les calendriers des Mayas et qui aura lieu approximativement le 21 décembre 2012. Donc, encore une année et puis ce sera la fin! Doit-on prendre au sérieux ces prédictions? Pour répondre à cette question, il est indispensable de comprendre dans quel état d'esprit les calendriers Maya ont été créés.

À l’époque de la conquête espagnole, l’humanité était déjà entrée dans le cinquième soleil, soit notre époque. Ces cycles étaient marqués par des créations et des destructions successives. Le dernier cycle aurait commencé le 4 Ahau 8 Lumku c’est-à-dire le 13 août 3 114 avant notre ère. Bien après les Mayas, les Aztèques reprirent ces calendriers. On a pu en déchiffrer une partie grâce à des manuscrits aztèques connus sous le nom de Codex du Vatican. Le symbole du cinquième soleil est le visage de Tonatiuh, le dieu-soleil. Sa langue fait voracement saillie, symbolisant la soif de sang et la faim de cœurs humains du dieu. Il apparaît à l'intérieur du symbole Ollin qui signifie « mouvement ». Selon les inscriptions : « au cours du cinquième soleil, la Terre se mettra en mouvement et nous périrons tous ».

Les légendes mayas et aztèques révèlent la présence des crânes de cristal répandus à travers le monde, qui détiennent des pouvoirs de divination, de guérison et médium. Laétie indique que lorsque les treize crânes de cristal seront réunis, les secrets de la vie seront révélés à l ’humanité. Peut-être nous avertiront-ils de ce qui nous attend en 2012. Ces crânes contiendraient de grandes informations sur l’histoire des humains et des anciennes civilisations. Selon leur tradition, ces crânes leur ont été transmis par les Atlantes qui les tenaient des Initiateurs venus du ciel. Ce qui est frappant dans ces légendes c’est que les crânes seraient la mémoire des peuples des « autres mondes » ou planètes, et la Terreest considérée comme étant la dernière et la plus récente, vouée à disparaître à son tour.

Historien, anthropologue et chercheur, Carlos Barrios naquit au sein d'une famille espagnole de l'Altiplano, sur les hauteurs du Guatemala. Sa famille vivait à Huehuetenango, qui est également le lieu de résidence de la tribu maya Mam. Les Mam sont considérés chez les Mayas comme les Gardiens du Temps, des références et des autorités au niveau des anciens calendriers. Après avoir étudié pendant 25 ans auprès des Anciens de la tribu Mam, Barrios devint lui-même un Ajq'ij Maya, un prêtre habilité à officier des cérémonies et un Guide Spirituel du Clan de l'Aigle. Les calendriers Mayas font actuellement l'objet d'un grand intérêt auprès de milliers de personnes, car ils se focalisent sur la fameuse date du 21 décembre 2012. Carlos Barrios étudie depuis des années les différents calendriers mayas avec l’aide de son frère Gerardo. Ils ont interrogé plus de 600 Mayas. « Les anthropologues visitent les sites des temples, dit Carlos Barrios, ils lisent les stèles et les inscriptions et inventent des histoires à propos des Mayas, mais ils ne savent pas lire les signes correctement. Certains annoncent la fin du monde pour décembre 2012. C'est simplement un produit de leur imagination. Les anciens Mayas ne sont pas d'accord avec cette interprétation. Le monde ne va pas se terminer, mais il va se transformer. Les Indiens ont des calendriers et savent comment les interpréter de façon précise, mais pas les Occidentaux ».

La compréhension maya du temps, des saisons, des cycles est vaste et complexe. Les Mayas ont eu 17 calendriers différents, dont certains décrivent les événements temporels de façon précise pendant plus de 10 millions d'années. Le calendrier qui a tout particulièrement attiré l'attention, depuis 1987, est appelé le Tzolk'in ou Cholq'ij. Il est basé sur le cycle des Pléiades, est considéré comme sacré et détermine d'importants tournants de l'histoire de l’humanité.

Par exemple, dans l'année dite « du Roseau », un jour y est mentionné en tant que très important pour les Amérindiens. Ce jour correspond au dimanche de Pâques du 21 Avril 1519, jour où Hernando Cortez et sa flotte de 11 galions espagnols arrivèrent du vieux continent et accostèrent sur la côte bordant ce qui est aujourd'hui devenu la ville de Vera Cruz au Mexique. Quand les navires espagnols apparurent à l’horizon, les populations indigènes les observèrent et attendirent de voir ce qui allait se passer. Les voiles ondulantes des navires ressemblaient vraiment à des vols de papillons rasant la surface de l'océan. Or, cette arrivée était justement annoncée par le calendrier Tzolk’in sous la forme d’un vol de papillons.

Une ère nouvelle a alors commencé, mais ce n’était pas une ère de paix, d’harmonie ni de fraternité. Les Mayas ont appelé cette ère « les Neuf Bolomtikus », ou « les Neuf Enfers » de 52 années chacun. Les neuf cycles se sont déroulés exactement comme les Anciens l’avaient annoncé : les terres et la liberté furent arrachées aux Indiens. La maladie, la convoitise, la haine et l'égoïsme s’installèrent durablement dans cette partie du monde.

Ce qui commença avec l'arrivée de Cortez, a duré jusqu'au 16 août 1987 (1519 + 9 x 52 = 1987), date dont beaucoup d’entre nous se souviennent comme étant celle de la Convergence Harmonique. Des millions de personnes ont célébré cette date par des cérémonies dans des sites sacrés, priant pour une transition fluide vers la nouvelle Ère, le Monde du Cinquième Soleil.

Selon Carlos Barrios, nous sommes depuis 1987 dans une période où le bras droit du monde matérialiste est en train de disparaître, lentement mais inexorablement. Nous sommes sur la cuspide de la nouvelle Ère, là où la paix commence et où les gens vivent en harmonie avec la Mère Terre. Nous ne sommes plus dans le monde du Quatrième Soleil, mais nous ne sommes pas encore dans le monde du Cinquième Soleil. C'est la période entre les deux, la période de transition.

Cette période de transition se traduit par une énergie colossale de destruction de l'environnement, de chaos social, de guerre et de changements terrestres. Tout ceci avait été prévu de longue date par les anciens Mayas. Ce n’est, selon Barrios, qu’une simple question de « spirale mathématique ». « Il y aura de grands changements, affirme-t-il, 'tout changera' ». Les Gardiens du Temps mayas considèrent le 21 décembre 2012 comme la date de la renaissance, le début du Monde du Cinquième Soleil. Ce sera le démarrage d'une nouvelle Ère résultant du ré-alignement de l’axe polaire avec le centre de notre galaxie.

Au lever du Soleil du 21 décembre 2012 et pour la première fois depuis 26.000 ans, le Soleil se lèvera pour se joindre à l'intersection de la Voie lactée et du plan écliptique. Cette croix cosmique est considérée comme une incarnation de l'Arbre Sacré, l'Arbre de la Vie, un arbre reconnu dans toutes les traditions spirituelles du monde.

Certains observateurs, disent que cet alignement avec le cœur de la galaxie en 2012, ouvrira un canal pour l'énergie cosmique afin qu'elle puisse couler à travers la terre, la nettoyant ainsi que tout ce qui demeure en elle et élevant tout vers un plus haut niveau de vibration. Ce processus a déjà commencé, indique Carlos Barrios : « le Changement s'accélère maintenant et il va encore continuer à s'accélérer. Si l’humanité parvient à atteindre 2012 dans de bonnes conditions, sans avoir trop saccagé la planète, nous nous élèverons à un plus haut niveau. Mais pour en arriver là, nous devons transformer d'énormes et puissantes forces qui cherchent à nous bloquer le passage ».

La fin d'un monde

Avec la crise écologique, économique, financière et politique que traverse le « monde », les femmes et les hommes vivent dans une « tragique incertitude du lendemain » qui se traduit souvent en termes de « fin du monde », de «fin des temps », d' «apocalypse ou de « destruction planétaire ».

Voici comment Rodolphe Croteau s'exprime par rapport à la littérature abondante consacrée à la crainte de la fin du monde :
« Aura-t-on alors un "effet de marée" colossal… transformant nos océans en vagues monstrueuses submergeant les massifs montagneux? Nos orbites planétaires seront-elles modifiées gravement par les attractions conjuguées des planètes… la Terre s’en allant alors loin de son astre principal, ou au contraire, s’en rapprochant jusqu’à s’y consumer! Une autre hypothèse laisse penser qu’à cause des bouleversements causés par les planètes et le Soleil, à la fin 2012, voire lors des premiers jours de 2013, une inversion du champ magnétique terrestre aura eu lieu. Durant une petite quinzaine de jours et de nuits, notre Terre ne sera plus protégée par son magnétisme naturel, jusqu’à ce que le noyau métallique de son cœur, ait à nouveau un champ magnétique protecteur…

Il est certain que si le manteau électrique de la Terre disparaissait, ne serait-ce qu’une journée, les radiations dures venues du Soleil et des espaces intersidéraux pourraient alors atteindre la surface terrestre, cette mince tranche de terre et de végétation qui accueille la vie. Le diagnostic serait alors bien sombre, les perspectives de la continuité biologique bien minimes! Une fin du monde cauchemardesque, vous disait-on!… Quant à l’espérance… c’est la parousie des Chrétiens, le retour du Messie… une fin des temps qui annoncera une époque de bonheur universel.

Après un "jugement" qui, selon Dostoïevski* sera sûrement quelque peu sévère… "les enfants n’auraient jamais dû souffrir aux mains des bourreaux", que ceux-ci soient familiaux, politiques ou religieux! Quant aux Musulmans, eux, selon ce qu’en dit le président vénézuélien Hugo Chavez citant le "saint Coran" et son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad, ils verront ce jour de la fin, lorsque le Christ mettra sa main dans celle du Douzième Iman, le Mahdi tant attendu !…

Une autre "espérance", fait coïncider la parousie, la fin du monde, et donc le retour du Christ, avec la conversion des Juifs (au christianisme). Une "espérance" suspecte qui alimente pourtant bien des sermons de certaines « églises » fondamentalistes américaines. Il faudrait en particulier que les Juifs soient présents de nouveau sur toute l’étendue de la Terre promise qu’ils auraient occupée à un moment ou l’autre de leur Histoire. C’est ce qui fait que la politique d’expansion des colonies juives dans les Territoires occupés, soit si puissamment appuyée par les Américains, qu’ils soient juifs ou pas.

On voit donc que la fin du monde n’a pas tout à fait la même perspective selon la foi qui en guide le regard!… En attendant donc la fin du Monde, espérons que l’un de nos journaux " favoris " échappera aux prédateurs! ».

© « N’en faites pas tout un monde... » Mercredi 21 juillet 2010, par Rodolphe Clauteaux // La France
http://www.innovation-democratique.org/N-en-faites-pas-tout-un-monde.html

La fin d'un monde

Qu'entendons-nous par la fin du monde? Qu'entendons-nous par « monde » ? Selon le Petit Robert, le « monde » peut signifier : 1. l'univers comme système organisé : l'ensemble formé par la terre et les astres visibles, appelé le cosmos; l'ensemble de tout ce qui existe, le macrocosme ou l'univers par opposition à l'homme, c'est-à-dire : la nature; 2.la planète Terre ou la surface terrestre où vivent les humains; le monde d'ici-bas par rapport à un autre monde où habiteraient les âmes après la mort ou l'au-delà; le monde, lieu et symbole de la vie humaine; la société humaine ou la communauté humaine, le genre humain, la société à une époque donnée ou dans un milieu géographique donné, une foule rassemblée ou encore la vie profane ou la mondanité identifiée au luxe, le divertissement et la dissipation. Et j'en passe...

Ainsi, beaucoup de mondes et de civilisations ont disparu au cours de l'histoire, beaucoup de transformations ont été opérées dans l'évolution de la terre, du monde des humains et des animaux depuis la préhistoire jusqu'à nous. Et cela continue et continuera non seulement du point de vue physique et géographique, mais aussi culturel et social. Des changements sur le plan local, particulier et universel. Les guerres et les catastrophes ont causé la destruction et la mort . Et se produiront hélas encore dans l'avenir... Nous ne savons pas, au moins pour le moment, comment sortir de ce cercle vicieux ou de cette spirale de la violence et de la destruction, même de celle engendrée par la volonté libre ou l'insouciance des humains autant dans la gestion politique des États et des cultures que dans la gérance des ressources de la bio-diversité.

Finalement, la mort individuelle constitue pour chaque humain la fin du monde, la fin de son existence dans ce monde. La mort de chaque société, de chaque communauté humaine, de chaque pays, de chaque état, de chaque nation et de chaque civilisation, de chaque projet collectif est la fin d'un monde...

Y aurait-il un jour X de la disparition de la planète Terre ou des nombreuses galaxies de l'univers? Ou la fuite des galaxies et l'expansion de l'univers se poursuivront-elles à l'infini? Avouons avec un brin d'humour, notre ignorance. Entre-temps, il nous restera encore pas mal de besogne à faire!

Éric Volant, le 3 janvier 2012

Bibliographie

É. Volant, « L’éthique à l’aube de l’an 2000 »
RELIGIOLOGIQUES, 20, automne 1999, 247-266
http://www.religiologiques.uqam.ca/20/Religiologiques20PDF/20(247-266)Volant.pdf

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« Apocalypse »

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Date de création:-1-11-30 | Date de modification:2012-04-18