Georges Gusdorf (1912-2000), professeur de philosophie à l'Université de Strasbourg à partir de 1948, a laissé parmi ses nombreux ouvrages, une oeuvre monumentale en 13 tomes sur l'histoire de la pensée occidentale. Il a approfondi le savoir et l'anthropologie du romantisme. La pensée de la vie ne peut acquérir la plénitude de sa signification que par le souci de la mort.
La relation entre la vie et la mort * n'est pas un simple rapport d'exclusion réciproque. La pensée de la mort ne cesse d'habiter l'homme vivant; la pensée de la vie ne peut acquérir la plénitude de sa signification que par le souci de la mort qui la hante.
(Georges Gusdorf, L'homme romantique, Paris, Payot, 1984, p. 27)
L'existence humaine dépasse l'homme, il s'y est trouvé engagé sans son consentement, elle lui sera retirée d'une manière également arbitraire, La réalité de l'homme intervient comme une émergence entre deux zones d'ombre, escortée au long de sa durée par les fantasmes de la nuit, parasitée par les récurrences de l'inconscient [...] L'homme est un danseur de corde, suspendu au-dessus de l'abîme dans lequel il finira par tomber, à la lisière entre le jour et la nuit, entre la vie et la mort, entre le rêve et la réalité. (Georges Gusdorf, Fondements du savoir romantique, Paris, Payot, 1982, p. 199)
(Georges Gusdorf, L'homme romantique, Paris, Payot, 1984, p. 27)
L'existence humaine dépasse l'homme, il s'y est trouvé engagé sans son consentement, elle lui sera retirée d'une manière également arbitraire, La réalité de l'homme intervient comme une émergence entre deux zones d'ombre, escortée au long de sa durée par les fantasmes de la nuit, parasitée par les récurrences de l'inconscient [...] L'homme est un danseur de corde, suspendu au-dessus de l'abîme dans lequel il finira par tomber, à la lisière entre le jour et la nuit, entre la vie et la mort, entre le rêve et la réalité. (Georges Gusdorf, Fondements du savoir romantique, Paris, Payot, 1982, p. 199)